En septembre dernier, la chanteuse Rose annonçait à Gala la sortie d'un livre choc intitulé Kérosène dans lequel elle allait se livrer avec franchise sur sa descente aux enfers et son retour vers la lumière. La star de 41 ans, à qui on doit le tube La Liste, racontait au magazine avoir eu des problèmes avec l'alcool et la drogue. Après une période de silence, elle revient sur le sujet pour Purecharts.
Avec une liberté de ton très rare chez les artistes, Rose a donc évoqué la période pendant laquelle elle consommait de la cocaïne, buvait énormément d'alcool lors de grandes fêtes de débauche et comment la musique et son fils ont été des bouées de sauvetage. "Le fait d'imaginer que je l'aurais privé d'une mère m'a beaucoup aidé", affirme la star, qui remonte la pente. Une remise en forme qui intervient aussi après des envies suicidaires qu'elle évoque dans la chanson Une bière, un croissant. "Quand j'ai commencé mon défi de sobriété, je me suis dit que ça allait faire journal de bord. Je me suis dit que ça ne pouvait pas me faire de mal", a-t-elle expliqué à nos confrères pour justifier ce livre. Ecrire lui a donc fait du bien "au-delà de [ses] espérances" et cela a été l'occasion de "mettre sur papier l'enfer", dit-elle.
Un enfer que ses proches ont toutefois eu du mal à digérer. "On me dit que je ne me fais pas de cadeau mais j'en ai fait à certaines personnes, il y a des choses que j'aurais pu raconter, des gens du métier, mais je n'ai pas voulu faire de buzz. Ce n'est pas le sujet. Quand je décris une soirée, ça peut choquer mais quand c'est ton quotidien... C'est la récurrence qui rend le truc infernal. Mon père n'a pas pu le lire. Il m'a dit : 'Je l'ai parcouru.' Je lui ai dit : 'Mais ce n'est pas un dictionnaire !' Il me disait : 'Quand ça me faisait trop mal, je sautais.'", a-t-elle révélé. Et celle-ci de relater que pour sa famille cela a été très dur car ses addictions se sont retrouvées dans Gala, sur BFMTV et partout ailleurs dans la presse. Impossible donc de passer à côté...
Rose, qui avait raconté qu'elle achetait de la cocaïne et qu'elle transformait son salon en bar même quand son fils Solal (8 ans) était là, admet qu'aujourd'hui elle mène lutte de tous les jours. "Dès que je suis moins vigilante, si je me laisse aller à des trucs que je faisais avant. (...) Ça va vite... C'est pour ça qu'on picole. J'ai découvert plein de trucs qui font que je me fais pas chier. Mais si je les fais pas, je me fais chier. Il faut lire, s'instruire. Ce n'est pas comme allumer une clope ou te servir un verre, qui te comble facilement. Ce sont des choses qui demandent un activisme de toi-même. Facilement, tu peux te retrouver au bout du cinquième jour à regarder la pire série sur Netflix, et le sixième jour à te dire : 'Bon, je vais me défoncer la gueule.' C'est bien de s'en rendre compte et de revenir. Je sais ce qui fait que tu tiens ou pas", explique-t-elle.