Dimanche 2 juin, coup de théâtre sur les réseaux sociaux : la femme d'affaires Sandra Sisley et le comédien Philippe Lellouche affirmaient que le réalisateur, acteur et humoriste Kheiron était celui qui se cache derrière le pseudo CopyComic ! Des accusations, comme l'avait écrit sur Twitter Philippe Lellouche, soi-disant alimentées par des preuves démontrant qu'il est le justicier masqué dénonçant le plagiat d'artistes français. Kheiron prend la parole pour nier tout en admettant avoir fourni une aide. Vilipendée sur la Toile, la femme de Tomer Sisley est contrainte au rétropédalage.
Après trois jours de polémique, à essuyer moqueries et insultes, Sandra Sisley a donc décidé de se saisir une nouvelle fois de son compte Instagram, le 5 juin, pour éteindre l'incendie qu'elle avait provoqué. Postant une photo sur laquelle figure la citation de Platon "Personne n'est plus détesté que celui qui dit la vérité", elle s'est expliquée... à sa manière. "La vérité, nous avons donc la même : @kheiron_ : J'ai dit vous avoir identifié. Identifié comme un des informateurs actifs de CopyComic. Je n'ai jamais dit : 'C'est CopyComic' ou 'Kheiron est CopyComic'. J'ai dit : 'Identifié et on sait.' Relisez BIEN mon post. Je suis fière d'avoir eu raison. Vous avouez avec grande fierté être un des informateurs et une des sources de CopyComic. Je vous remercie de cet aveu", entame-t-elle son message.
Et Sandra Sisley, qui avait aussi mentionné Baptiste Lecaplain comme une des autres sources, de poursuivre : "Quel dommage d'avoir fait ça si longtemps à visage couvert, vous êtes un des héros du public. Grâce à moi et à votre confirmation sur Twitter, les gens peuvent directement vous remercier, vous encenser. Et moi bizarrement (alors que nous disons la MÊME CHOSE) me faire insulter, me faire traîner dans la boue, me faire dénigrer et humilier sur mon âge, mon physique ou même la religion de mon mari... Vous apportez vous-même par votre intervention la preuve que mon identification était juste. Vous en êtes fier. Moi aussi. Sachez que je n'ai jamais ni encouragé ni validé le plagiat, de la même manière que je ne supporte pas la délation anonyme. En ce qui concerne le reste de l'affaire, je ne suis pas, comme je l'ai dit, détentrice des autres preuves existantes et je n'ai pas la maîtrise du timing d'autrui. Peu importe. Je n'en ai pas eu besoin pour que mes dires soient confirmés par vous-même. Je ne vous ai en rien diffamé, je vous ai révélé et vous comme moi en sommes fiers. Vous dites la vérité, moi aussi. Petit message à mes amis haters : Si le flots d'insultes, d'horreurs en tout genre, de menaces, d'ignominies pouvaient cesser... J'ai bien compris que toutes les vérités n'étaient pas bonnes à dire. Merci. PS: je vous présente mes excuses pour le fuck."
Pour rappel, CopyComic est le pseudonyme d'une personne détenant depuis 2017 une chaîne YouTube et un compte Twitter sur lesquels ont été diffusés des montages vidéo prouvant le plagiat de plusieurs artistes français ayant puisé dans des sketchs de confrères étrangers. Parmi les stars visées : Gad Elmaleh, Tomer Sisley ou encore Malik Benthala.