Sanseverino publiait en octobre son premier best of, Les Embouteillages. À cette occasion, il a donné une longue interview à Platine, magazine de la variété française. Entre autres thèmes abordés, celui de la politique. Si le musicien est un homme de scène et d'engagements auprès de nombreuses associations, qu'en est-il de ses accointances avec la gauche, son regard sur la droite ?
Aux régionales de 2010, par exmple, Sanseverino était sur la liste Europe Ecologie à Paris, mais à l'écouter, il n'a pas encore trouvé sa vraie famille politique : "Je m'implique en tant que citoyen quand c'est possible. Je ne trouve pas le parti qui me plaît, mais j'aime bien les écologistes, même s'ils ont leurs défauts. J'aime bien la gauche radicale, mais ils ont leurs défauts aussi. J'aimerais bien une gauche radicale, sympathique et pas aigrie, avec un peu d'humour... "
Il s'interroge ensuite sur ces artistes qui ont affiché leur soutien à Nicolas Sarkozy : "S'impliquer à droite, cela fait surtout bizarre pour des gens qui viennent d'une famille d'émigrés. Que Christian Clavier soutienne son copain, je trouve ça logique, que Jean Reno soutienne son ami, je trouve ça logique... Mais que Faudel et Enrico Macias soutiennent un mec qui va virer les étrangers, j'ai plus de mal à saisir. Ceci dit, si j'ai beaucoup de mal à comprendre Enrico Macias, par contre Faudel, je reste persuadé qu'il un QI de poule, donc cela ne m'étonne pas non plus." Quant aux prises de positions de Doc Gyneco en faveur de celui qui est désormais président, il pense qu'il s'agissait surtout de provocation...
Peu avant les élections, Sanseverino a failli être de la grande fête pour Ségolène Royal organisée au stade Charléty à Paris : "Attention, j'étais sur l'affiche, mais je n'y suis pas allé car on n'a pas attendu que je donne mon autorisation pour mettre mon nom ! (...) Je leur aurais dit oui. Cela m'a vexé au dernier degré."
Retrouvez l'intégralité de cette interview dans le numéro de décembre du magazine Platine.