Érigée en symbole de la lutte pour l'éducation des filles et contre les talibans, Malala Yousafzai est devenue une icône sans précédent(e). Une icône qui, après avoir passionné les Nations unies – elle a reçu le Prix Nobel de la Paix à l'âge de 17 ans, en 2014 –, intéresse aujourd'hui Hollywood. Pour l'heure, pas de biopic en vue, mais un documentaire saisissant et salué partout où il a été présenté. Réalisé par Davis Guggenheim (Une vérité qui dérange, Oscar du meilleur documentaire en 2006), He Named Me Malala revient sur les combats de cette militante pakistanaise, la tentative d'assassinat dont elle est ressortie grièvement blessée en 2012, et les actions qu'elle a ensuite menées, rencontrant notamment Barack Obama ou Angelina Jolie.
Après une première au dernier Festival de Toronto, c'est à New York que le documentaire était présenté jeudi soir. L'occasion de réunir quelques invités de marque autour de Malala Yousafzai. Au bras de son père Ziauddin Yousafzai (homme qui a eu un grand rôle dans la prise de parole de sa fille), Malala est apparue presque intimidée, elle qui a pourtant pris l'habitude des effets de la médiatisation. Au Ziegfeld Theatre, les flashs crépiteront pour d'autres stars venues honorer cette héroïne des temps modernes, Scarlett Johansson en tête. Venue en solo, sans son mari français Romain Dauriac, la belle Américaine a posé devant les photographes dans un look très sobre. Non loin d'elle, Alicia Keys l'imitait, tout comme Zosia Mamet ou encore Ivanka Trump, enceinte (la fille du candidat à la présidence des États-Unis Donald Trump venait à peine d'annoncer la grossesse synonyme de troisième enfant pour elle). Jill Hennessy était également de la partie, tout comme Megalyn Echikunwoke, le rappeur Raury aux côtés de Tavi Gevinson, ou encore la belle star du football US, Hope Solo, et son turbulent mari Jerramy Stevens.
Je m'appelle Malala sortira dans nos salles le 27 janvier 2016.