Benjamin Castaldi arrive souvent en tête des classements des animateurs jugés les plus antipathiques par les Français. Malgré tout, force est de constater que la plupart des émissions qu'il a présentées sont devenues cultes. Avec Loft Story, il fut un pionnier en matière de télé-réalité en France. Avec Secret Story, il a confirmé l'essai pendant huit saisons couronnées de succès sur TF1.
Dans son autobiographie Pour l'instant tout va bien, à paraître le 4 novembre aux éditions de L'Archipel, celui que l'on surnomme Benji évoque son accident de moto, en juin 2012, l'arnaque dont il a été victime et qui lui a fait tout perdre, mais aussi sa rupture avec Flavie Flament. Ce n'est pas tout, il fait quelques révélations sur la face cachée du programme produit par Endemol pour le groupe TF1, Secret Story, dont la neuvième saison bat son plein. Le magazine Closer partage avec nous en avant-première les dires de Benjamin Castaldi.
"Les archives de Secret Story regorgent d'images embarrassantes, confinées dans des coffres sécurisés. Me croirez-vous si je vous dis que certains avaient imaginé de faire avaler une pilule abortive à une candidate enceinte, d'ailleurs sélectionnée pour cette raison ? Il a fallu expliquer à cette équipe pleine de ressources que la jeune femme risquait d'expulser son bébé sous la douche, devant les caméras. On marchait sur la tête", écrit l'ex-présentateur du programme. Des accusations gravissimes portées par celui qui a aujourd'hui rejoint NRJ12.
Benjamin Castaldi s'étend également sur des accords passés entre la production et certains candidats à "fort secret" pour une éviction contractuellement programmée. Un cachet était alors promis au candidat concerné, tandis que la production s'assurait un prestigieux secret au casting, explique Benji. "Certains départs étaient souvent négociés à l'avance avec les candidats. Par exemple, celui d'une ancienne captive d'Eric Schmitt, alias Human Bomb", révèle-t-il, faisant référence à Marion, candidate de Secret Story 4. A l'époque, elle avait quitté le jeu au bout de 48 heures, affirmant ne pas se sentir à sa place dans le programme. "Il était convenu que notre ex-otage ne resterait pas plus de trois jours dans l'émission. Sage-femme, elle ne pouvait rester plus longtemps. Mais alors pourquoi s'était-elle portée candidate ?", questionne Benjamin. Autant de déclarations absolument invérifiables, basées sur la seule bonne foi de l'animateur... et son envie de faire le buzz sur son livre ?
Joachim Ohnona
Pour l'instant tout va bien, par Benjamin Castaldi (ed. L'Archipel)