La guerre continue de faire rage entre Shannen Doherty et son ancien manager, Steven Blatt. L'an dernier, lorsque l'actrice américaine avait annoncé aux médias qu'elle était atteinte d'un cancer du sein, elle avait également signifié sa volonté de porter plainte contre son gestionnaire, qu'elle avait accusé de ne pas avoir assez bien géré ses finances et ses cotisations liées à son assurance maladie. Selon elle, son cancer aurait pu être détecté bien plus tôt si ses affaires avaient été réglées et payées en temps et en heure. Depuis, les deux parties s'écharpent par avocats interposés.
Un an plus tard, l'affaire suit son cours. Il y a quelques semaines, l'actrice de 45 ans s'était ainsi rendue auprès des autorités pour faire sa déposition, un témoignage qui a duré au total sept heures selon TMZ. Oui mais voilà, Steven Blatt n'est pas satisfait des déclarations de son ancienne collaboratrice, estimant qu'une seconde déposition devrait avoir lieu. Selon lui, la star américaine devrait être questionnée au moins "quatre heures supplémentaires". Une requête impensable pour Shannen Doherty, qui se dit trop épuisée par la chimiothérapie.
Entêté et visiblement très autoritaire, Steven Blatt ne souhaite pas pour autant renoncer, il a rempli une demande légale pour que la justice force la star de Charmed à venir témoigner une seconde fois. Selon lui, Shannen Doherty n'est pas "trop malade", sachant qu'elle est récemment apparue à la télévision pour enregistrer une interview et qu'elle publie sur son compte Instagram de nombreuses photos la montrant en train de "profiter de la vie à New York, Pittsburg", ayant "même voyagé en Australie pour une convention il y a peu". Autant de preuves qui démontrent, à ses yeux, qu'elle est tout à fait en état de comparaître...
Pour la comédienne, ces allégations sont celles de trop. D'après elle, le fait que Steven Blatt "insinue qu'elle n'est pas vraiment malade est insultant", puisqu'elle essaie "simplement de continuer à vivre sa vie". Elle pense également que les "sept heures de déposition sont plus que suffisantes et qu'elle ne lui doit aucun temps supplémentaire". Voilà qui est dit. Désormais, c'est à la justice de trancher.
S.L.