En 2001, Sharon Stone avait frôlé la mort de très près après que son mari d'alors, le journaliste Phil Bronstein (qui avait fini par la quitter pour une autre), l'avait conduite en urgence à l'hôpital suite à un accident vasculaire cérébral.
Dix-sept ans plus tard, la sublime actrice hollywoodienne est de nouveau revenue sur cet épisode bouleversant à l'occasion d'une interview accordée au magazine Gala. Désormais en très bonne santé, celle qui passera le cap de la soixantaine en mars prochain a affirmé qu'elle ne tirait que du positif de cette expérience qui a bien failli lui coûter la vie. "Je suis vraiment contente d'avoir bientôt 60 ans et si fière d'être encore en vie. Subir un AVC et une hémorragie cérébrale de neuf jours est une expérience qui vous change à jamais. Et même si je ne suis pas capable d'exercer mon métier comme un Tom Cruise ou un Leonardo DiCaprio, je suis ravie d'avoir repris ma carrière en main", a-t-elle confié.
Ils n'ont pas tout de suite remarqué l'hémorragie
Persuadée qu'elle allait mourir au moment de son hospitalisation, Sharon Stone a également expliqué que les médecins lui avaient initialement annoncé qu'elle n'avait "que 5% de chances de vivre" après un tel choc. Pire, elle s'attendait à ne pas retrouver toutes ses "facultés", ses fonctions cognitives. "C'est la raison pour laquelle je suis soulagée de pouvoir à nouveau travailler. Je reviens de loin. Après mon AVC, de retour à la maison, je pouvais à peine marcher. Les spécialistes n'avaient pas tout de suite remarqué l'hémorragie. Et pendant des années, la vue de l'oeil droit baissait, ma vision commençait à s'assombrir", a-t-elle ajouté.
Après cette épreuve, le chemin de la convalescence fut long, très long. Celle qui se décrit comme une "survivante" a dû prendre son mal en patience pour redevenir progressivement celle qu'elle était. "Il aura fallu environ sept ans pour que tout s'arrange et que je retrouve des sensations dans ma jambe gauche. J'ai dû réapprendre à lire, à écrire et à parler car je bégayais. Imaginez-vous que je ne pouvais même pas écrire mon nom pendant presque trois ans. C'est un médecin, devenu directeur de l'institut neurologique Barrow, en Arizona, qui m'a sauvée. J'ai pu recouvrer la vue et une certaine stabilité dans les hanches", a-t-elle poursuivi.
Aujourd'hui, la maman de Roan (17 ans), Laird (12 ans) et Quinn (11 ans) ne craint plus la maladie. "Je mène une vie très saine. Ma seule folie est de monter à cheval, je ne peux pas m'en passer", a-t-elle conclu.