Sidonie Bonnec est une journaliste de terrain pour sa chaîne W9. Ainsi lorsqu'elle réalise un documentaire sur les travailleurs nocturnes, elle décide de s'immerger trois mois dans la vie de la nuit, qu'elle ne définit pas comme un moment mais comme "un univers". Interrogée par TV Grandes chaînes, Sidonie Bonnec se livre sur cette expérience qui l'a véritablement marquée.
Elle explique : "Qu'ils soient urgentistes ou policiers, je me suis rendu compte que tout pouvait arriver pendant la nuit ; ces travailleurs sont toujours sur la brèche." Pour affronter ce monde difficile, la belle journaliste a donc dû s'endurcir. Entre adrénaline et inquiétude, Sidonie Bonnec a compris pourquoi c'est à ce moment que tout se passait : "Parce que, la nuit, les interdits n'existent pas. Et il faut le vivre pour le croire !"
Celle qui dans sa vie a connu des drames retient aussi et surtout que, la nuit, le monde tourne à l'envers : "Ça n'a l'air de rien mais c'est déroutant. Et ce n'est pas le plus difficile à vivre au regard des dégâts physiologiques que ça cause. Pour vous donner une idée, cette série documentaire m'a couté 5 kilos, et j'en pesais 47 avant le tournage ! La nuit, vous ne faites pas de pause. Jamais."
Dernière découverte et spécificité de la nuit : le processus de désociabilisation qu'elle engendre. "Lorsque vous dormez la journée, vous décrochez de la vie normale", conclut-elle.
Pour découvrir ce documentaire, La vie la nuit, rendez-vous lundi 26 mars sur W9.