La rentrée se remarque à travers la programmation dans les salles de cinéma. En effet, après les blockbusters de super-héros qui dominent l'été, suivent les longs métrages ambitieux qui ont attendu septembre pour faire leurs premiers pas. Les cinéastes français sont à l'honneur pour les sorties en salles de ce mercredi 28 août avec trois films ambitieux, mais la politique américaine s'immisce aussi avec humour et trash.
Superstar, de Xavier Giannoli
Avec Kad Merad et Cécile de France
L'histoire : Un anonyme devient soudain célèbre, sans savoir pourquoi.
Ce qu'il faut retenir : "Superstar pose une question : que gagne-t-on et que perd-on à devenir célèbre ? C'est ma façon d'interroger les valeurs de notre époque", expliquait le réalisateur Xavier Giannoli. Malgré la présence du populaire Kad Merad, on est loin d'une comédie banale, mais en plein dans une réflexion passionnante et féroce.
Moi, député, de Jay Roach
Avec Will Ferrell et Zach Galifianakis
L'histoire : Lorsque le député chevronné Cam Brady commet une gaffe monumentale en public à l'approche des élections, un tandem de PDG milliardaires entend bien en profiter pour placer leur candidat et étendre leur influence sur leur fief, en Caroline du Nord.
Ce qu'il faut retenir : Les rouages de la politique américaine et de ses campagnes électorales démesurées sont la cible de ce long métrage qui n'a peur ni du trash ni du politiquement très incorrect. Le résultat se veut subversif et sans concession, ou presque, avec des rôles en or pour deux stars du rire made in USA.
David et Madame Hansen, de Alexandre Astier
Avec Isabelle Adjani et Alexandre Astier
L'histoire : Thérapeute dans une clinique suisse, David se voit confier, pour la journée, une riche patiente, Madame Hansen-Bergmann. Il se retrouve embarqué dans une folle course-poursuite où sa patiente et lui découvriront les origines du mal qui la ronge.
Ce qu'il faut retenir : Inattendu et surprenant, ce long métrage d'Alexandra Astier est un mélodrame audacieux, qui donne la part belle à la diva Adjani pour un portrait sensible.
Confession d'un enfant du siècle, de Sylvie Verheyde
Avec Charlotte Gainsbourg et Pete Doherty
L'histoire : Paris 1830. Octave, trahie par sa maîtresse, tombe dans le désespoir et la débauche : le "mal du siècle". La mort de son père l'amène à la campagne où il rencontre Brigitte, une jeune veuve, de dix ans son aînée. Pour Octave, c'est à nouveau la passion. Mais aura-t-il le courage d'y croire ?
Ce qu'il faut retenir : La réalisatrice a voulu mêler la beauté de la période historique traitée et la modernité du sujet. Doherty était parfaitement approprié pour ce rôle et a la chance de donner la réplique à la poétique et délicate Charlotte Gainsbourg.
Bon(s) Film(s) !