L'apothéose de la trilogie du Hobbit vous attend dans les salles de cinéma ce 10 décembre, mais il faut laisser de la place à la magie de Noël, la complexité des relations modernes sentimentales et à la poésie humaniste essentielle de Sissako.
Le Hobbit : la Bataille des Cinq Armées, de Peter Jackson
Avec Martin Freeman, Richard Armitage, Evangeline Lilly
L'histoire : La bataille des cinq armées est imminente et Bilbon est le seul à pouvoir unir ses amis contre les puissances obscures de Sauron.
Ce qu'il faut retenir : Un bouquet final magistral en terme de mise en scène qui peut néanmoins diviser les spectateurs et les fans sur la qualité narratives, décevantes voire lourdingues selon une partie de la presse.
Le Père Noël, d'Alexandre Coffre
Avec Tahar Rahim, Victor Cabal,
Annelise Hesme
L'histoire : En cette nuit de Noël, Antoine, six ans, n'a qu'une idée en tête : rencontrer le Père Noël et faire un tour de traîneau avec lui dans les étoiles. Alors quand celui-ci tombe comme par magie sur son balcon, Antoine est trop émerveillé pour voir en ce Père Noël un cambrioleur déguisé...
Ce qu'il faut retenir : Frais et porté par un duo terriblement attachant, ce Père Noël n'évite pas les bons sentiments, inhérents à Noël, mais il suffit de se laisser porter par la magie.
Men, Women & Children, de Jason ReitmanAvec Ansel Elgort, Jennifer Garner, Adam Sandler
L'histoire : Men, Women & Children brosse le portrait de lycéens leurs rapports, leurs modes de communication, l'image qu'ils ont d'eux-mêmes et leur vie amoureuse. Le film aborde ainsi plusieurs enjeux sociétaux, comme la culture des jeux vidéo, l'anorexie, l'infidélité...
Ce qu'il faut retenir : Difficile de mettre en lumière toute la complexités des relations humaines, amoureuses et sexuelles à notre époque. Sous le joug des outils de communication, les humains se révèlent aussi fragiles que fascinants.
Timbuktu, d'Abderrahmane Sissako
Avec Ibrahim Ahmed dit Pino, Toulou Kiki, Abel Jafri
L'histoire : Non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et de Issan, un petit berger âgé de 12 ans qui s'occupe de son troupeau de vaches.
Ce qu'il faut retenir : Rentré bredouille du Festival de Cannes, cette oeuvre majeure du cinéaste mauritanien s'avère aussi bouleversante qu'essentielle, à la lumière de l'actualité. Un film qui rend grâce aux femmes et hommes qui luttent contre l'extrémisme.
"On devient facilement indifférent à l'horreur si on ne fait pas attention", a dit Abderrahmane Sissako à Télérama. Le cinéma est là pour mettre la lumière sur ce qu'il y a de plus beau comme sur ce que l'on ne veut pas voir ou que l'on oublie. Bon(s) film(s).