La programmation des salles de cinéma de ce mercredi 7 mai témoigne de toute la variété du septième art, avec la délicieuse Charlotte Le Bon, les gros bras de Schwarzie, les tourments de Jalil Lespert et les envies de liberté de Cherien Dabis.
Libre et assoupi de Benjamin Guedj
Avec Baptiste Lecaplain, Charlotte Le Bon, Félix Moati
L'histoire : Sébastien n'a qu'une ambition dans la vie : ne rien faire. Son horizon, c'est son canapé. Sa vie, il ne veut pas la vivre mais la contempler. Mais aujourd'hui, si tu ne fais rien... tu n'es rien.
Ce qu'il faut retenir : Cette comédie a tout pour être agréable, avec son savoureux casting composé de la nouvelle et réjouissante génération du cinéma et son sujet dans l'air du temps, la vie en coloc et d'adulte (ou pas).
Sabotage de David Ayer
Avec Arnold Schwarzenegger, Sam Worthington, Olivia Williams
L'histoire : Une équipe spéciale des stups part en mission pour démanteler l'un des cartels les plus dangereux du monde. Mais l'opération dans l'un des entrepôts du cartel se transforme en braquage en règle : l'équipe d'agents met à l'abri pour son propre compte des millions de dollars volés. Mais le secret a été éventé. Quelqu'un les assassine un par un...
Ce qu'il faut retenir : Schwarzie is back, même s'il n'était jamais vraiment parti. Le film possède les ingrédients classiques du film d'action à gros bras, de quoi satisfaire les amateurs.
De guerre lasse d'Olivier Panchot
Avec Jalil Lespert, Tchéky Karyo, Hiam Abbass
L'histoire : Alex, fils d'un caïd pied-noir marseillais, s'est engagé dans la Légion pour échapper à un règlement de comptes avec la mafia Corse... Quatre ans plus tard, Alex déserte et revient à Marseille pour retrouver Katia, son amour de jeunesse.
Ce qu'il faut retenir : Ce polar nous rappelle le jeu ténébreux de Jalil Lespert (Le Petit Lieutenant) qui délaisse sa casquette de réalisateur pour plonger dans les tourments aux accents marseillais.
May in the Summer de Cherien Dabis
Avec Cherien Dabis, Alia Shawkat, Nadine Malouf
L'histoire : May, jeune Jordanienne installée à New York, vient passer l'été en famille à Amman. Chrétienne de confession, elle s'apprête à épouser un musulman, au grand dam de sa mère pratiquante...
Ce qu'il faut retenir : Film de femmes, féministe, mais loin d'être réservé aux femmes, May in the Summer est une ode à la liberté, entre modernité et tradition.
"J'ai toujours aimé les grandes histoires, celles qui ont du souffle," a déclaré Jalil Lespert à Cineday. Allons au cinéma prendre des bouffées de septième art.