Ce lundi 29 mars 2021, Stéphane Bern présente un nouveau numéro de Secrets d'histoire sur France 3. L'animateur s'intéresse cette fois-ci à la reine du Moyen Âge, Aliénor d'Aquitaine, décrite comme la première femme de pouvoir de l'Histoire de France. Stéphane Bern s'y connaît en femmes de pouvoir étant donné qu'il a été élevé par l'une d'entre elles, sa mère Mélita, disparue en 1992.
C'est en 2018 que Stéphane Bern a évoqué sa relation compliquée avec cette dernière dans l'émission Le Divan de Marc-Olivier Fogiel. Le féru d'histoire s'était notamment souvenu d'une enfance marquée par les coups du martinet et par une absence de tendresse. "J'ai été battu, mais je méritais mes gifles. J'étais rebelle à tout...", a-t-il nuancé à l'époque. D'après lui, Stéphane Bern n'a jamais réussi à égaler son grand frère, qui lui correspondait aux attentes de leur mère. "La tendresse, quand vous ne savez pas ce que c'est, cela ne peut pas vous manquer. Je me souviens, j'allais me jeter dans les bras de ma mère, elle me disait : 'Oh, écoute, Stéphane, pas d'épanchement !' Et vous faites tout pour mériter l'amour de votre mère. Elle vous dit : 'Tu auras un câlin si tu fais tes devoirs, ceci, cela'. Vous essayez de faire bien, sauf que vous, ça réussit moins que votre frère, donc, forcément, vous n'avez pas de câlins..."
Elle préférait me voir mort plutôt qu'homo...
L'écart s'est creusé un peu plus lorsque Stéphane Bern a reconnu son homosexualité. Un grand problème pour sa mère avec qui il n'a jamais vraiment pu en discuter. "C'était impossible d'en parler à ma mère. Elle me disait – je pense qu'elle ne le pensait pas, enfin, j'espère – qu'elle préférait me voir mort plutôt qu'homo...", déclarait-il encore. Stéphane Bern est donc aujourd'hui certain que l'éducation de sa mère a eu des conséquences sur sa vie sentimentale. "Ça vous vaccine. C'est une mère tellement castratrice que ça vous la coupe, quoi ! Je ne vois pas d'autres explications. Une mère tellement puissante, tellement lumineuse, mais qui mangeait ses enfants. Mon frère s'en est sorti. Moi, j'étais trop inféodé à elle, je voulais tellement qu'elle me regarde, qu'elle me parle, qu'elle m'aime...", a-t-il admis à Marc-Olivier Fogiel.
Malgré tout, l'animateur explique avoir toujours "trouvé des excuses" au comportement de sa maman, lui reconnaissant même de nombreuses qualités. "C'était une femme qui sortait de l'ordinaire. (...) Elle était l'intelligence faite femme, remarquablement cultivée, elle m'a éveillé à plein de choses, tout ce qui chatouillait l'esprit était valorisé. (...) C'était une femme que j'adorais. On peut aimer son bourreau aussi..."