
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Désormais, le sort de Stéphane Collaro est scellé dans l'affaire qui l'opposait au fisc. Depuis six ans, l'humoriste et animateur, qui a connu son heure de gloire dans les années 80 avec des divertissements grand public, contestait le redressement fiscal dont il avait fait l'objet.
Selon le site BFM Business, qui révèle cette information le vendredi 4 décembre, son pourvoi au Conseil d'Etat vient d'être rejeté, ce qui représentait son dernier recours devant la justice française. Cette décision met donc un terme définitif à cette affaire et sonne comme une injonction de régulariser sa situation, pour Stéphane Collaro.
Pour rappel, le fisc avait procédé, en 2009, à un contrôle approfondi des activités de la société Julia Productions, propriété de Collaro. Cette analyse portait sur l'exercice au cours des années 2006, 2007 et 2008. Plusieurs anomalies avaient été relevées par les agents du fisc qui avaient remarqués "des dettes fournisseurs injustifiées". En d'autres termes, des factures passées dans les frais de la société de façon frauduleuse afin de minorer la déclaration fiscale. Outre les impayés générés par cette manipulation (qui s'élèveraient à 38 000 euros), la société Julia Productions devra s'acquitter d'une pénalité de 10%.
Cette décision n'est pas réellement une épine dans le pied de Stéphane Collaro, comme il l'explique à nos confrères de BFM Business : "J'ai réglé tout ce que le fisc me réclamait. J'ai été mal conseillé par mon conseiller fiscal, contre lequel je me suis retourné. Cependant, pour être remboursé par l'assurance, j'étais obligé d'épuiser toutes les voies de recours. C'est pour cela que j'ai contesté le redressement fiscal jusqu'au Conseil d'Etat", a-t-il justifié.
Joachim Ohnona