

Après une dernière apparition parisienne avec sa compagne Muriel Cousin, fin juin à la soirée AZ, Stéphane Guillon s'est envolé en famille pour la Corse. L'humoriste a posé les valises de sa famille recomposée - six de leurs sept enfants les accompagnent - en Balagne, au nord-ouest de l'île de beauté. C'est à la terrasse du restaurant Chez Léon à Cateri qu'il a rencontré un journaliste de Var-Matin.
Notre confrère a trouvé le chroniqueur de Salut les Terriens! particulièrement frais et détendu. Les vacances lui font du bien. Du coup, il l'interroge sur la différence entre l'homme et le professionnel : "Souvent les gens sont surpris de constater que je suis un type tout à fait normal, par exemple, très courtois par nature." Mais le bon air corse ne l'empêche pas de tenir des propos très durs envers Bernard-Henri Lévy ou Bernard Tapie : "On reconnaît la valeur d'un homme au nombre de ses ennemis. Quelques solides inimitiés ne me dérangent pas. Quand Tapie me crache dessus, ça me convient très bien et quand Guy Bedos dit du bien de moi, ça me convient très bien aussi." Quant à Stéphane Bern, pour qui le talent de Guillon devrait s'épuiser, ça ne s'est pas arrangé : "Je me demande où se situe l'intérêt de décocher des réflexions qui sonnent aussi creux."
Bedos et Guillon nourrissent une belle amitié. L'été dernier, Guillon résidait en Corse à Lumio dans la maison de son aîné. Il avait aussi rencontré quelques journalistes et longuement évoqué son éviction de France Inter qui lui a valu 212 000 euros d'indemnités de licenciement. Argent qu'il n'a pas touché puisque la radio a fait appel, ce qu'il fait remarquer, avec humour, à savoir qu'il est en Corse "sur [ses] propres économies".
S'il prendra le temps de dédicacer son livre au Point Presse de l'Ile-Rousse, Guillon se repose car sa rentrée sera chargée. Il ne veut plus faire de radio mais poursuit sa collaboration avec Thierry Ardisson sur Canal+ et tiendra, à partir de septembre, une chronique tous les mardis dans Libération. Il publiera enfin un livre "positif" sur son aventure à France Inter - intitulé Je me suis bien amusé... merci!, aux éditions du Seuil - et préparera son retour sur scène. On le sait, Stéphane Guillon a réservé l'Olympia entre les deux tours de la présidentielle : "Ça, c'est de la provocation ! La dernière représentation aura lieu le soir même du deuxième tour avec l'annonce du résultat. On commentera tout ça en direct avec le public..." Et Nicolas Sarkozy sait à quoi s'attendre, l'humoriste lui a récemment envoyé ses DVD et ses bouquins : "Ce que Sarkozy peut penser de moi je m'en contrefous. Cet envoi, c'était un bras d'honneur."
Et pourtant, il est détendu...