Contrairement à ce qui a été dit, Stéphane Guillon n'a pas été "viré" de l'émission Salut les Terriens !, présentée par Thierry Ardisson. "Cette année, l'humoriste était Stéphane Guillon, avant lui, il y a eu Gaspard Proust. Il y aura un autre humoriste à la rentrée", a en effet fait savoir la chaîne. Des propos qui viennent de faire réagir l'humoriste.
Via son compte Facebook, l'homme de 53 ans a tout d'abord fait savoir qu'il avait appris la nouvelle "grâce à un journaliste qui voulait savoir 'Ce que ça [lui] faisait ?'."
Précisant qu'il aurait aimé l'apprendre du groupe Canal+ (avec qui il collabore depuis 2003), le trublion, qui ne manque pas d'humour, ajoute qu'il ne demandait pas spécialement un pot de départ mais juste "un appel, ou un texto agrémenté d'un Smiley l'air contrit". Et d'ajouter : "Plus facile qu'un appel. Mais encore une fois, je ne juge pas, chacun sa méthode."
Plein d'ironie, Stéphane Guillon poursuit : "C'est peut-être mieux aussi d'avoir attendu que j'enregistre les deux dernières émissions jeudi dernier pour me congédier. J'aurais pu écrire une chronique sur mon licenciement et ça aurait mis une ambiance de merde." Puis, il a remercié Thierry Ardisson pour sa fidélité "et la très grande liberté de ton qu'il lui a toujours accordée depuis leur rencontre en 2006". Une liberté de ton qui est visiblement "au coeur du problème".
Enfin, il s'est montré caustique à propos des propos suivants de C8 : "Il n'y a aucun problème avec Stéphane Guillon et la preuve est que la chaîne diffusera son spectacle à la rentrée." "Je suis entièrement rassuré par cette marque d'amour, conclut l'humoriste. Mais je ne voudrais surtout pas qu'ils se sentent obligés de le faire. Je peux leur racheter les droits s'ils le souhaitent. En magasin, on a quinze jours pour rapporter un article qui ne vous satisfait pas. Là, ça fait plusieurs mois qu'ils ont acheté le produit, mais je suis prêt à faire un geste. Le client est roi. Et si l'article a un vice de forme, je le reprends. Merci cher public pour votre fidélité. Vous me manquerez." Sacré Stéphane...