Le drame est survenu au lendemain de la rentrée des classes 2023, début septembre. Un adolescent de 15 ans, élève d'un lycée de Poissy dans les Yvelines, s'est donné la mort des suites du harcèlement scolaire dont il était victime depuis plusieurs mois déjà. Une situation qu'avant dénoncée les parents du jeune Nicolas auprès de l'établissement un peu plus tôt dans l'année, avant de recevoir une lettre de la part du rectorat de Versailles envoyée mi-avril. Ce courrier, reçu cinq mois avant la mort de leur fils, pointait du doigt les parents et leurs "propos et comportement" inacceptables envers des membres de l'Education nationale.
Depuis que cette information est parue dans les médias, la classe politique réagit vivement. Elisabeth Borne, Première ministre, juge ainsi ce courrier "choquant", propos rapportés par nos confrères du Huffington Post. Et c'est justement suite à cet article qu'un chroniqueur de C à vous sur France 5, remonté et écoeuré, a publié un message sur son compte X (anciennement Twitter) : Pierre Lescure. "C'est bien. Mais...", commence celui qui sera à la tête de Beau geste, émission culturelle de retour sur France 2 ce vendredi 22 septembre.
"Ce courrier est une telle monstruosité d'irresponsabilité et de suffisance à vomir, que personne ne comprendrait que de graves sanctions ne soient pas rapidement annoncées", continue le spécialiste du cinéma et complice d'Anne-Elisabeth Lemoine. Et de lancer un appel du pied au gouvernement : "Ce serait un minimum. Et plus efficace que toutes les annonces ronflantes. Marre de la com'", accompagné d'un émoji en forme de coeur.
Ce courrier est une honte
De son côté, Gabriel Attal, ministre de l'Education depuis le remaniement, a lui aussi pris la parole ce samedi 16 septembre 2023 face à la presse, qualifiant notamment le courrier du rectorat de Versailles de "honte". "Vous le savez, j'ai déclenché, dès le lendemain du drame, une enquête administrative", a-t-il expliqué, avant de rappeler sa priorité à "défendre à tout prix la protection de nos élèves et de nos enfants".