Depuis le 19 septembre 2019, Sylvie Testud se produit sur les planches du théâtre Édouard VII, à Paris, avec L'Heureux Stratagème. En pleine promotion de cette pièce signée Marivaux et mise en scène par Ladislas Chollat, elle s'est confiée à Version Femina.
Dans l'interview de l'actrice, on découvre qu'elle aime déménager régulièrement. Une étrange manie sur laquelle elle s'est expliquée. "Je ne sais pas ce qui m'arrive avec ça, je ne supporte pas de me retrouver dans un intérieur où tout est en place, ça m'angoisse. Il y a un côté petite mort. Du coup, il faut que je change. Pourtant, c'est toujours moi qui fais les travaux, les dessins pour l'architecte... Ça m'épuise et, à chaque fois, je me dis que c'est fini, puis je recommence. J'ai une résidence secondaire à l'île d'Oléron depuis vingt ans, mais ma résidence principale doit changer. Là, j'ai redéménagé il y a un an et ma famille n'en peut plus !", a-t-elle confié.
Pour rester sur une note personnelle, Sylvie Testud a aussi évoqué ses enfants, Esther (5 ans) et Ruben (10 ans), qui sont trimbalés d'un appartement à un autre. Avec eux, elle est à la fois une maman stricte et cool. "Leur père et moi aimons tous les deux rigoler, mais nous posons tout de même des limites. Par exemple, je ne suis pas une mère qui interdit à ses enfants de dire des gros mots. En revanche, je ne veux pas qu'ils parlent mal le français. Un gros mot avec un français maîtrisé me gêne moins, car j'en dis aussi. Je ne leur demande pas des choses que je ne suis pas capable de faire", a-t-elle ajouté.
L'histoire de L'Heureux Stratagème : "Quelque part en France, à l'époque des Années folles, un quatuor amoureux s'installe. La Comtesse s'éprend le temps d'un regard d'un beau Gascon : le Chevalier Damis. Le coup de foudre est partagé, mais n'est ni du goût de Dorante ni de la Marquise, leurs amants respectifs. Blessés, les amoureux délaissés vont alors échafauder un stratagème cruel pour récupérer les infidèles. Aux premières loges, les valets assistent aux tromperies, aux ruses et aux mensonges de leurs maîtres, en tentant parfois vainement de les copier et en cherchant le sens de cette course effrénée à l'amour. On se laisse emporter dans cette valse intemporelle des sentiments et du désir, en riant aux éclats de tant de cruauté !"
Thomas Montet