Depuis hier, mardi 31 janvier, la rumeur court. La société de production Shine aurait annulé l'un de ses projets documentaires consacré au monde des urgences pour TF1 à cause du mécontentement du personnel médical du CHU de Nantes, lequel aurait même lancé une pétition. Ce matin, mercredi 1 février, alors que le Parisien parlait de "tollé aux urgences", le producteur Antoine Baldassari s'est exprimé, lors du Grand Direct des médias sur Europe 1, pour rétablir la vérité.
Étonné par l'ampleur que l'affaire a prise, le producteur a expliqué pourquoi le documentaire ne s'était pas fait dans ce CHU : "On a décidé d'un commun accord avec la direction générale, pour des impératifs de planning de production, que ça ne pouvait pas se faire au CHU de Nantes."
Il précise qu'en aucun cas, le tournage n'a été arrêté du fait de la colère du personnel médical. D'autant que la société de production avait "l'autorisation de la direction générale" depuis mi-décembre. La pétition, invoquant secret médical et respect de l'intimité, "a péniblement atteint les 400 pétitionnaires sur un hôpital qui compte 9000 salariés", comme le précise le producteur. D'autant, qu'il ajoute qu'aucun salarié n'a signé cette pétition. Il poursuit : "On a eu une immense adhésion de la part des personnels."
La vérité a donc été rétablie, et Shine reprend, en collaboration avec d'autres CHU, le tournage de cette immersion dans le monde des urgences. Ce documentaire sera du même acabit que Baby Boom, une plongée dans les maternités et un énorme carton de TF1, produit par la même société.