Thierry Neuvic à La Rochelle en septembre 2011© Abaca
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Thierry Neuvic range son allure de séducteur bourru pour jouer les pères en manque de repères dans la comédie dramatique Les Papas du dimanche de Louis Becker (au cinéma le 25 janvier). Dans ce long métrage, il donne la réplique à son ex-compagne, Hélène Fillières. Le héros de Mafiosa - qui arrête après la quatrième saison - se confie dans les pages de Marie France.
"J'ai un désir fou de paternité - et non, ce n'est pas une annonce !", dit-il en riant. Le film le ramène à ses envies de devenir père, mais aussi à sa propre enfance et à ses parents : "Mes parents m'ont eu à 17 et 18 ans, ils étaient mômes et se sont séparés très vite. [...] Je n'ai vraiment découvert mon papa qu'à 18 ans. Aujourd'hui, ce sont des parents formidables. Et fiers." Il se souvient avec douleur d'un de ses beaux-pères, qu'il a vu mourir : "J'ai eu un beau-père cascadeur, un homme taiseux et généreux qui m'a élevé pendant dix ans. Quand j'en ai eu 14, il m'a emmené sur un tournage et il est mort sous mes yeux. Le cinéma n'existait plus pour moi."
D'autres épreuves ont marqué sa jeunesse, lui qui était une tête brûlée adorant les sports extrêmes : "J'ai dû y aller mollo depuis qu'un accident de moto m'a envoyé à l'hôpital pour deux ans, en 2001. Mon genou a morflé, on m'a parlé d'amputation.... Il y a un avant et un après : on fait du tri, on se recentre sur l'essentiel, on gagne en liberté."
Héros de la télévision, avec Clara Sheller, fut un temps, et Mafiosa, il étend désormais son parcours dans le cinéma. Après Au-delà devant la caméra de Clint Eastwood, il tient Les Papas du dimanche sur ses épaules. Il s'enthousiasme également de son prochain rôle : Yves Montand, sous la direction de Christophe Ruggia et avec Céline Sallette en Simone Signoret. Une belle carrière qui ne l'empêche pas de douter côté privé : "Dans ma vie sentimentale, j'ai peur de moi. Peur de disparaître, de changer d'avis, de décevoir."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Marie France du mois de février.
"J'ai un désir fou de paternité - et non, ce n'est pas une annonce !", dit-il en riant. Le film le ramène à ses envies de devenir père, mais aussi à sa propre enfance et à ses parents : "Mes parents m'ont eu à 17 et 18 ans, ils étaient mômes et se sont séparés très vite. [...] Je n'ai vraiment découvert mon papa qu'à 18 ans. Aujourd'hui, ce sont des parents formidables. Et fiers." Il se souvient avec douleur d'un de ses beaux-pères, qu'il a vu mourir : "J'ai eu un beau-père cascadeur, un homme taiseux et généreux qui m'a élevé pendant dix ans. Quand j'en ai eu 14, il m'a emmené sur un tournage et il est mort sous mes yeux. Le cinéma n'existait plus pour moi."
D'autres épreuves ont marqué sa jeunesse, lui qui était une tête brûlée adorant les sports extrêmes : "J'ai dû y aller mollo depuis qu'un accident de moto m'a envoyé à l'hôpital pour deux ans, en 2001. Mon genou a morflé, on m'a parlé d'amputation.... Il y a un avant et un après : on fait du tri, on se recentre sur l'essentiel, on gagne en liberté."
Héros de la télévision, avec Clara Sheller, fut un temps, et Mafiosa, il étend désormais son parcours dans le cinéma. Après Au-delà devant la caméra de Clint Eastwood, il tient Les Papas du dimanche sur ses épaules. Il s'enthousiasme également de son prochain rôle : Yves Montand, sous la direction de Christophe Ruggia et avec Céline Sallette en Simone Signoret. Une belle carrière qui ne l'empêche pas de douter côté privé : "Dans ma vie sentimentale, j'ai peur de moi. Peur de disparaître, de changer d'avis, de décevoir."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Marie France du mois de février.