Thomas et Mathieu, les frères bûcherons de Pékin Express 2019 ont été éliminés aux portes de la finale. Ces grands gaillards, parfois un peu bruts de décoffrage, ont accordé une interview à Télé Loisirs. Ils ont tenu à faire leur mea culpa et ont révélé en quoi cette émission avait bouleversé leur vie.
Thomas et Mathieu n'ont pas démérité dans Pékin Express 2019. Compétiteurs dans l'âme, ils ne sont pas toujours passés par quatre chemins et leur franchise, leur façon de faire ont gêné les internautes. Certains ont même estimé qu'ils était irrespectueux. Des critiques auxquelles les frères ont répondu. "Je n'ai jamais été irrespectueux avec les locaux. J'ai mon franc-parler. Et puis toutes les images de notre aventure ne sont pas montrées, c'est normal. Dans le premier épisode, nous avons aidé notre hôte à faire des travaux par exemple. Ça, vous l'avez pas vu à la télé... C'est sûr qu'on est bourrus, mais c'est notre façon d'être. On a pris beaucoup de plaisir avec les locaux. On a vécu de très belles choses. On est des gens simples et honnêtes", déclare Tomas. "On s'excuse si on a blessé des gens, mais on n'a jamais voulu manquer de respect à quiconque. Parfois, avec le stress, on peut être bourrus, mais on ne voulait vraiment pas dégager cette image", a de son côté fait savoir son frère cadet, le jeune marié Mathieu.
Les frères qui n'avaient jamais vraiment voyagé ont donc découvert le Guatemala, le Costa Rica, la Colombie et leurs habitants. Ils ont d'ailleurs été parfois confrontés à la pauvreté et Thomas en a été bouleversé. Il se souvient pour Télé Loisirs d'une de ses dernières courses lors de laquelle il s'est retrouvé avec des réfugiés. Il raconte : "Ça m'a ouvert les yeux. Ça m'a complètement bouleversé. Je suis hyper sensible et de les voir sans rien, ça me retourne. Notre vie est réussie par rapport à ces gens qui ne vivent avec rien. J'ai déballé mon sac et je leur ai donné tout ce que j'avais. Je leur ai donné à manger, des crèmes solaires, mes polaires, mes vêtements, je suis rentré presque en slip en France. J'ai vu une femme donner le sein à son bébé sur ce camion alors qu'on était asphyxié par les fumées de pot d'échappement. J'ai trouvé cette situation épouvantable et j'y repense souvent."