Il faudra se passer de sa présence, à l'écran, au moins pendant quelque temps. Patience, patience, Thomas Sotto a simplement besoin de s'isoler pour mieux guérir. Le lundi 28 mars 2022, le présentateur a annoncé qu'il faisait partie de la longue liste des victimes de la pandémie de Covid-19 et qu'il devrait rester à domicile pour le bien de tous. "J'ai enfin réussi un examen, a-t-il effectivement expliqué sur son compte Twitter. Hélas, c'est celui du Covid... C'est donc devant la télé que je regarderai Julia Vignali et Maya Lauqué présenter Télématin cette semaine. Je les (et vous) embrasse (de loin...)"
Ce n'est pas la première fois que les téléspectateurs doivent se passer de Thomas Sotto. Outre son rôle majeur dans l'émission Télématin, le journaliste de 48 ans est également le joker de Laurent Delahousse sur France 2 depuis 2017. Il a donc, ainsi, déjà dû abandonner Julia Vignali - la compagne de Kad Merad - et toute l'équipe pour s'occuper de préparer le 20 heures, quand son confrère part par exemple en vacances. Damien Thévenot est heureusement là pour venir à la rescousse en cas de séjour improvisé.
Il faut espérer qu'avec toutes ces absences, Thomas Sotto ne vive pas des fins de mois difficiles. Il a récemment été privé d'un autre rôle majeur pour des raisons très intimes... puisqu'il aurait dû être aux commandes de l'émission politique Elysée 2022 au côté de Léa Salamé. C'est finalement le nom de Laurent Guimier, directeur de l'information de France Télévisions, qui a été annoncé dans un communiqué officiel. La raison ? Thomas Sotto est en couple avec Mayada Boulos, la conseillère en communication du Premier ministre Jean Castex.
S'il a digéré cette décision depuis, Thomas Sotto l'a toujours trouvé "assez injuste". "Je me dois de tenir compte de notre époque, devenue très violente et qui a tendance à tout hystériser, expliquait-il au journal Le Parisien. La suspicion est généralisée. Beaucoup de gens s'érigent en procureurs. Par principe, avant même d'avoir ouvert la bouche, j'aurais été considéré comme coupable, même en étant irréprochable professionnellement. Je ne veux pas prêter le flanc à la moindre ambiguïté et prendre le risque de fragiliser le travail et la perception de la rédaction de France 2 à laquelle je suis viscéralement attaché..."