Si Tom Cruise pensait avoir finalisé son divorce d'avec Katie Holmes, rapidement, sans larmes et sans drame, il a pu se rendre compte qu'il s'était trompé. Les médias ont mis en lumière l'influence de l'organisation dite religieuse dont il fait partie et le prestigieux Vanity Fair lui a consacré sa couverture, en mettant en lumière les auditions matrimoniales organisées par la secte dont il fait partie, avant qu'il épouse la star de Dawson. L'expérience de l'actrice d'origine iranienne, Nazanin Boniadi, était alors révélée, et le réalisateur Paul Haggis, ancien de la scientologie, confirmait d'ailleurs le récit de la jeune femme.
Tom Cruise, récemment vu amaigri, n'a pas commenté l'affaire lui-même, son agent s'était chargé de délivrer à ABC News un communiqué : "Les mensonges dans un décor différent restent des mensonges qui permettent de vendre des magazines." Aux mots, la scientologie veut faire succéder les actes en menaçant Vanity Fair de lui intenter un procès si la revue continue de publier des informations considérées comme diffamatoires.
Dans une lettre de huit pages transmise à la rédaction de Vanity Fair, l'avocat de l'Eglise de la scientologie, Jeffrey K. Riffer, accuse la revue de pratiquer un journalisme médiocre et de véhiculer des idées d'intélorance religieuse. Le chef de la secte, David Miscavige, n'a "jamais eu de contact avec l'équipe professionnelle ou les attachés de presse de Tom Cruise", indique la lettre, qui rappelle qu'il est inconcevable qu'une star telle que lui puisse avoir eu besoin d'auditions pour trouver une compagne.
Selon l'organisation, la journaliste Maureen Orth, auteur de l'article, a obtenu ses informations sur des sites douteux et a fait rimer intolérance et ignorance des activités de l'Eglise. "La piqûre du verdict d'un procès durera plus longtemps, bien plus longtemps encore que le plaisir de publier en exclusivité un article mal documenté et mal sourcé," finit-on par apprendre à travers cette lettre.
La scientologie avait déjà remis en cause l'authenticité des sources de la journaliste, en se demandant si elle ne les avait d'ailleurs pas rémunérés. Porte-parole de Vanity Fair, Beth Kseniak a déclaré à CNN : "Nous soutenons totalement l'article de Maureen Orth. Vanity Fair n'a jamais payé ses sources et ne le fera jamais." Déjà vu en couverture de cette revue, Tom Cruise ne devrait pas revenir de son plein gré sur le papier glacé de Vanity Fair de sitôt.