Invitée sur le plateau de BFMTV, Virgilia Hess a évoqué l'une des conséquences de son cancer du sein : sa perte de cheveux. Traitée avec la chimiothérapie, la jeune femme a vu ses précieux cheveux tomber avec les médicaments qu'elle a dû prendre pour combattre la maladie. Sans filtre, la journaliste météo de BFMTV a évoqué comment elle parvenait à garder une vie sociale grâce à une perruque.
"Sur le plan moral c'est très difficile parce que en tout cas dans le cadre du cancer du sein moi les chimios que j'ai eues m'ont fait perdre les cheveux donc ça a été deux trois semaines où ils tombaient j'avais un toc je tirai dessus ça partait. Voilà je le disais tout à l'heure c'est le prix de ma vie sociale, c'est une perruque mais qui a un certain prix quand même" a-t-elle confié, "Vous êtes aidée ? Est-ce que la sécu rembourse une partie ?" lui a demandé l'animateur.
"Alors une partie mais pas suffisamment. C'est à peu près si on a une bonne mutuelle c'est 700 euros pris en charge, là je peux vous le dire ma perruque c'est plus de 3000 euros parce que c'est du vrai cheveu mais c'est le prix de ma vie sociale. C'est le prix pour je sais pas, peut-être certaines personnes pour garder leur travail", a-t-elle déclaré. "C'est le prix aussi pour garder sa féminité", a répondu le journaliste en face d'elle.
J'ai pas envie de lire la pitié...
"Voilà il y a des perruques moins chères mais... même si on a un remboursement de 700 euros c'est pas beau enfin il y a des perruques à quelques centaines d'euros mais elles ne sont pas belles. On a quand même besoin d'avoir quelque chose de beau sur la tête, déjà que c'est un cancer effectivement qui touche à la féminité, le sein, en plus on perd nos cheveux, nos cils, nos sourcils, ça fait beaucoup", raconte Virgilia Hess.
Elle poursuit : "Moi c'est pas que je n'ose pas me montrer même si mes cheveux repoussent un peu, c'est juste que je n'ai pas envie de lire la pitié dans le regard des gens. J'ai pas envie qu'on me trouve changée donc pour le moment je garde la perruque." Un investissement que ne regrette absolument pas la jolie jeune femme, bien déterminée à conserver sa perruque le temps de vaincre la maladie.