Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm : que devient leur fils Gabriel guéri d'une tumeur rhabdoïde ?

Fils de Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm, Gabriel est actuellement sur la scène du palais des glaces pour son spectacle C'est bientôt fini. "Bonjour, je m’appelle Gabriel, je vais vous raconter ma vie, il y a eu des hauts et des bas mais ne vous inquiétez pas, c’est bientôt fini", annonce le jeune homme qui offre ainsi un autoportrait émouvant de son parcours mais surtout de son combat contre une tumeur au cerveau, très agressive, appelée tumeur rhabdoïde de l'ordre ponto cérébelleux qui lui avait été décelée alors qu'il n'avait qu'un an.

Devenu humoriste, le jeune homme a toujours la rage de vivre comme il l'a confié auprès de nos confrères de Libération. "J’ai envie de courir et de me battre, comme dans Rocky", avait-il lâché, prouvant ainsi toute sa détermination. Acteurs dans le film La guerre est déclarée, Valérie Donzelli et Jérémie Elkaim avaient d'ailleurs joué leurs propres rôles dans ce projet qui présente un couple face à la maladie de leur enfant. Une lutte impitoyable pour ce garçon qui a dû enchainer les rendez-vous à l'hôpital lorsqu'il était enfant et qui était même "attaché" pendant ses examens.

Interviewé par Konbini, il avait raconté que sa grand-mère avait décelé sa maladie car il "vomissait de manière trash et ne marchait pas". "C'est un cancer du cerveau dédié aux enfants, c'est un petit cadeau de départ. C'est vraiment le truc le plus violent que l'être humain puisse affronter je crois (...) Tout le monde a bien paniqué. On est rentré à Paris pour m'opérer à l'hôpital Necker. C'est devenu ma maison. Il y a eu un maximum d'examens, j'ai fait de la chimiothérapie et de la radiothérapie", avait-il confié.

Aujourd'hui, j'ai plein de séquelles

Aujourd'hui guéri, il garde néanmoins de nombreuses cicatrices visibles et invisibles de son combat. "J'ai démarré ma vie comme ça. Aujourd'hui, j'ai plein de séquelles, notamment physiques et psychologiques que j'ai du mal à maîtriser ou que j'ai eu du mal à maîtriser pendant longtemps. [...] Les séquelles physiques, c'est une paralysie faciale. Mon oeil ne se ferme pas. J'ai du mal à sourire de ce côté là. [le droit, ndlr] La jambe aussi, j'ai des petits soucis d'équilibre. Je n'ai qu'une corde vocale. Enfin j'en ai une qui marche très très peu", expliquait-il. Un homme dont le courage et la volonté forcent le respect.