Exclusif - Valérie Kaprisky lors du 50eme anniversaire de la maison de la radio à Paris le 17 décembre 2013© BestImage
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En 1984, Valérie Kaprisky explose dans deux films : La Femme publique et L'Année des méduses. Sur les affiches de ces longs métrages, l'actrice apparaît presque nue. De quoi éclipser ses performances, même si elle a reçu pour le film de Zulawski une nomination aux César. Dans son interview pour le magazine Elle, elle met les choses au clair et explique comment elle a affronté ces trente dernières années.
Valérie Kaprisky ne renie en rien son parcours. Ses débuts dans Les hommes préfèrent les grosses de Jean-Marie Poiré, le remake d'À bout de souffle de Richard Gere, mais il y a un malentendu avec La Femme publique, comme le souligne le magazine Elle : "Lorsque le film est sorti, je ne m'attendais pas à ce que l'on parle à ce point de mes scènes de nu. J'avais énormément travaillé et la seule chose que les gens ont retenue... c'est mon cul. Personne n'osait s'attaquer au metteur en scène et je suis devenue la cible idéale. Je n'avais pas de répondant." Elle vit très difficilement la promotion de ce long métrage et doit faire une cure de repos avant d'attaquer le tournage de L'Année des méduses.
Partenaire de Bernard Giraudeau dans ce film, Valérie Kaprisky fait des crises de tachycardie en repensant à cette époque : "On m'a perçue comme une fille hystérique et provocante, alors que j'étais complexée et mal dans ma peau. J'étais persuadée qu'il fallait être surexposée pour réussir."
Comment poursuivre sa carrière après ça ? Valérie Kaprisky change radicalement de genre et refuse systématiquement de tourner des scènes d'amour : "Je me suis sabordée toute seule à coups de grandes déclarations au lieu de négocier avec les réalisateurs." Un nouveau malentendu survient, on croit qu'elle ne veut plus tourner. Ses oeuvres suivantes n'attirent pas les regards, elle s'enferme dans des schémas destructeurs et côtoient des hommes qui lui font du mal. "J'ai entamé une psychothérapie et ça m'a sauvée. J'ai fait la différence entre l'actrice qui n'était plus désirée et la femme que j'étais. Après huit années de consultation, j'ai rencontré celui qui est devenu l'homme de ma vie, un musicien avec lequel je suis mariée depuis plus de quinze ans." Apaisée, Valérie Kaprisky est actuellement à l'affiche de Salaud on t'aime de Claude Lelouch, avec Johnny Hallyday.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Elle du 4 avril 2014
Valérie Kaprisky ne renie en rien son parcours. Ses débuts dans Les hommes préfèrent les grosses de Jean-Marie Poiré, le remake d'À bout de souffle de Richard Gere, mais il y a un malentendu avec La Femme publique, comme le souligne le magazine Elle : "Lorsque le film est sorti, je ne m'attendais pas à ce que l'on parle à ce point de mes scènes de nu. J'avais énormément travaillé et la seule chose que les gens ont retenue... c'est mon cul. Personne n'osait s'attaquer au metteur en scène et je suis devenue la cible idéale. Je n'avais pas de répondant." Elle vit très difficilement la promotion de ce long métrage et doit faire une cure de repos avant d'attaquer le tournage de L'Année des méduses.
Partenaire de Bernard Giraudeau dans ce film, Valérie Kaprisky fait des crises de tachycardie en repensant à cette époque : "On m'a perçue comme une fille hystérique et provocante, alors que j'étais complexée et mal dans ma peau. J'étais persuadée qu'il fallait être surexposée pour réussir."
Comment poursuivre sa carrière après ça ? Valérie Kaprisky change radicalement de genre et refuse systématiquement de tourner des scènes d'amour : "Je me suis sabordée toute seule à coups de grandes déclarations au lieu de négocier avec les réalisateurs." Un nouveau malentendu survient, on croit qu'elle ne veut plus tourner. Ses oeuvres suivantes n'attirent pas les regards, elle s'enferme dans des schémas destructeurs et côtoient des hommes qui lui font du mal. "J'ai entamé une psychothérapie et ça m'a sauvée. J'ai fait la différence entre l'actrice qui n'était plus désirée et la femme que j'étais. Après huit années de consultation, j'ai rencontré celui qui est devenu l'homme de ma vie, un musicien avec lequel je suis mariée depuis plus de quinze ans." Apaisée, Valérie Kaprisky est actuellement à l'affiche de Salaud on t'aime de Claude Lelouch, avec Johnny Hallyday.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Elle du 4 avril 2014