C'est la nouvelle polémique autour du livre de Valérie Trierweiler. En plus d'avoir assassiné François Hollande dans Merci pour ce moment (Ed. Les Arènes), l'ancienne première dame aurait en plus dû retirer des passages diffamatoires sur son ex-rivale Ségolène Royal. Une information du Nouvel Observateur que vient toutefois de démentir Laurent Beccaria, le directeur de la maison d'édition Les Arènes, dans une réponse envoyée à Livres Hebdo...
"Cela relève du fantasme"
Valérie Trierweiler aurait-elle voulu aller encore plus loin dans ses attaques envers Ségolène Royal ? La réponse est donc non, selon son éditeur. S'il admet avoir "suggéré des coupes", il n'a pas dû en faire plus que d'habitude. Ni exercer une quelconque censure. "Je le fais depuis vingt-cinq ans avec les auteurs que j'ai accompagnés. (...) Les coupes visent à éviter les digressions inutiles, assure Laurent Beccaria. Certains ont évoqué des passages diffamatoires qui auraient été enlevés. Cela relève du fantasme."
Laurent Beccaria en profite pour répondre à d'autres "fantasmes", comme le fait que Valérie Trierweiler n'aurait pas écrit le livre elle-même. "Elle écrit sans se relire, dans une démarche de résilience. (...) Il n'y a évidemment pas d'écrivain fantôme", écrit-il, accusant certains proches du président de répandre cette rumeur "en off". L'éditeur, qui se rappelle avoir eu "une belle surprise" en rencontrant Valérie Trierweiler, donne également quelques détails du contrat. Il confirme ainsi qu'il n'y a pas eu de "chèque mirobolant mais des droits d'auteur confortables dans les habitudes de la maison" et le droit de se rétracter à tout moment.
Valérie Trierweiler "éprouvée"
L'existence du livre, écrit et édité dans le plus grand secret, aurait été connue de "quatre personnes". Laurent Beccaria raconte même avoir parfois cru que le projet tomberait à l'eau. "Nous la sentions éprouvée, souvent épuisée. À plusieurs reprises, nous pensions que le livre ne verrait pas le jour. Mais à chaque fois, elle [a repris] le fil", confie-t-il. Étonné comme beaucoup de Français par la cynique formule des "sans-dents", l'éditeur confirme que Valérie Trierweiler n'a pas sorti cette mauvaise blague de son contexte. "Elle m'avait répondu que c'était un trait qu'elle avait entendu plusieurs fois", ajoute-t-il. Dommage pour le président...