De retour dans les librairies avec le livre Le secret d'Adèle, l'ex-première dame et journaliste Valérie Trierweiler va, de son propre aveu, "de l'avant", trois ans après la controverse suscitée par l'ouvrage Merci pour ce moment. Malgré tout, elle n'oublie ni les attaques, ni les mensonges...
Interrogée par le magazine Point de vue, Valérie Trierweiler a raconté que son nouveau livre a eu le mérite de lui occuper l'esprit en pleine campagne électorale et de lui permettre de ne pas se sentir ramenée vers le passé. "Du coup, j'ai pu suivre la période électorale de manière détendue", dit-elle. Libérée de sa fonction, non officielle, de première dame, elle a pu se consacrer pleinement à son métier et à sa passion pour l'écriture. Mais cette ex-journaliste politique a bien sûr écouté les candidats, lu les programmes, etc. Ainsi, malgré son soutien à Brigitte Macron, elle reste circonspecte quant au projet de statut de première dame que veut créer Emmanuel Macron. "Quand il annonce qu'elle ne sera pas rémunérée, aucune ne l'a été. Et le fait d'avoir une petite équipe et un cabinet existait déjà pour toutes les précédentes", dit-elle.
Victime de son image lorsqu'elle était première dame, du temps de sa relation avec François Hollande - qu'elle revoit -, Valérie Trierweiler n'a pas oublié les attaques injustes dont elle a été victime. "On m'a reproché d'avoir coûté une certaine somme, mais j'avais déjà coûté deux fois moins que Carla Bruni qui elle-même avait coûté deux fois moins que Bernadette Chirac. Que cela soit fixé afin qu'il ne puisse plus y avoir d'attaques, c'est important", dit-elle. Voilà qui est dit !
L'interview intégrale de Valérie Trierweiler est à lire dans Point de vue, en kiosques le 28 juin 2017.
Thomas Montet