Après la publication dans la presse d'extraits d'un livre qui prête à Arnaud Lagardère des propos très critiques envers Valérie Trierweiler, qu'il aurait même voulu licencier de Paris Match, le président de Lagardère Active, Denis Olivennes, a publié un démenti formel mardi 6 novembre. Dans un communiqué, il explique que Paris Match a "toujours été pleinement satisfait" du travail de la compagne de François Hollande au sein de la rédaction du magazine, dont Lagardère Active est le propriétaire et où elle est en CDI depuis vingt ans.
Denis Olivennes assure vouloir mettre un terme à ces rumeurs : "En raison d'insinuations aussi malveillantes que répétitives, tant à l'égard de notre collaboratrice, Valérie Trierweiler, que de notre hebdomadaire, Paris Match, je souhaite faire une mise au point en espérant qu'elle mette un terme définitif à ces médisances." Le président de Lagardère Active réaffirme ensuite la satisfaction du groupe envers la première dame et dément avoir voulu la débarquer : "Paris Match n'a pas plus envisagé de mettre un terme au contrat de Valérie Trierweiler que de modifier en quoi que ce soit son statut et les conditions financières de sa collaboration" après l'élection présidentielle, précise celui qui est également le compagnon d'Inès de la Fressange. Malgré la victoire de François Hollande à la présidentielle le 6 mai dernier, Valérie Trierweiler avait en effet déclaré vouloir rester journaliste. Une décision qui avait créé la polémique, même si Denis Olivennes rappelle que le magazine a "aménagé les modalités de sa participation rédactionnelle" pour "garantir l'indépendance de Paris Match".
Dans un livre intitulé Arnaud Lagardère, l'héritier qui voulait vivre sa vie (Ed. Flammarion), dont le magazine Marianne a publié quelques extraits et qui paraît aujourd'hui, l'auteure et journaliste Jacqueline Rémy prête à Arnaud Lagardère des critiques à l'égard de Valérie Trierweiler : "Jusqu'ici, elle ne nous a causé que des ennuis !" Selon l'ouvrage, le fiancé de Jade Foret, récemment papa d'une petite Liva, aurait même pensé à ne pas renouveler le contrat de la première dame au mois de juin, qui se terminerait cette année "pour éviter tout conflit d'intérêts". Une information que dément Denis Olivennes, rappelant que Valérie Trierweiler est en CDI.
Jacqueline Remy assure dans le livre qu'Arnaud Largadère aurait quelques semaines plus tard changé d'avis sur la place de Valérie Trierweiler dans Paris Match : "Le chef de l'État aurait expliqué qu'elle n'était pas vraiment première dame", aurait déclaré l'industriel. L'auteur va pourtant plus loin et affirme également que la compagne de François Hollande serait une "grenade dégoupillée" pour Lagardère Active et l'entourage du président car "elle a du mal à retenir ses états d'âme".
Contactée par le journal Libération, Jacqueline Rémy "maintient" aujourd'hui qu'"Arnaud Lagardère a tenu les propos" cités dans son livre. Au passage, elle adresse même un petit tacle à Denis Olivennes : "Sa mise au point s'adresse plus à Arnaud Lagardère qu'à moi." Impopulaire, Valérie Trierweiler, même si elle assume aujourd'hui de plus en plus son staut de première dame, a visiblement toujours du mal à faire l'unanimité.