Après la Chine en avril dernier, François Hollande retrouve l'Asie. Jeudi 6 mai, au lendemain d'une cérémonie où il a reçu le Prix de l'Unesco pour la paix - le prix Félix Houphouët-Boigny, le président s'est en effet envolé pour le Japon, où il effectue comme à son habitude une visite de 48 heures. Habituée des voyages officiels, Valérie Trierweiler faisait quant à elle une nouvelle fois partie de la délégation composée de sept ministres, dont Arnaud Montebourg, du Redressement productif, ou de la belle Fleur Pellerin, déléguée à l'Innovation.
Pour la première visite d'un président français depuis dix-sept ans, François Hollande et Valérie Trierweiler ont débuté leur séjour à Tokyo par un dîner privé au somptueux palais Akasaka avec le Premier ministre Shinzo Abe et son épouse Akie. Après une bonne nuit de repos, le président a ensuite rencontré l'empereur Akihito, avec lequel il a pu échanger en français puisque ce dernier maîtrise parfaitement la langue, et l'impératrice Michiko lors d'une cérémonie officielle au Palais impérial. Si François Hollande a parfaitement respecté le très strict protocole japonais, il s'est malheureusement illustré par une boulette...
Lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre Shinzo Abe, François Hollande a souhaité évoquer la prise d'otages d'In Amenas, en Algérie en janvier dernier, au cours de laquelle neuf Japonais ont péri. Sans doute fatigué par le décalage horaire, le président a alors présenté ses condoléances... au "peuple chinois" ! Un lapsus malheureux vu les tensions entre les deux pays, mais heureusement rattrapé à la volée par la traductrice, qui a corrigé d'elle-même.
François s'est ensuite rendu à la Diète, le Parlement du Japon, où il a effectué un discours devant les membres de la Chambre des représentants et de la Chambre des conseillers réunis et sous les yeux amoureux d'une Valérie Trierweiler qui a une fois de plus brillé par son élégance dans une tenue noire et blanche et de hauts talons aiguilles. La première dame avait encore opté pour le noir, couleur qu'elle affectionne ces dernières semaines, comme on a pu le voir lors du déjeuner des chefs d'État africains à l'Élysée.
A Tokyo, la journée de François Hollande a également été marquée par l'annonce du décès de Pierre Mauroy par Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et membre de de la délégation française. Très touché par la mort de l'ancien Premier ministre socialiste, le président a tenu à rendre hommage à un homme qui qui "a servi la France dans des moments exceptionnels". "Je le savais malade depuis plusieurs mois, il luttait avec courage, vaillance même, contre cette terrible maladie", a-t-il ajouté.