C'est une action qui a fait énormément parler en France comme en Angleterre. Alors qu'il ne reste plus que quelques secondes de match entre les deux équipes dans ce dernier match du tournoi des Six Nations, l'arbitre de la rencontre décide de siffler une pénalité aux 50 mètres pour les joueurs de Fabien Galthié. Une pénalité qui intervient alors que le XV de la Rose a réussi à repasser devant dans ce match au scénario fou où les deux équipes se sont rendues coup pour coup pendant 80 minutes. Depuis plusieurs saisons, c'est Thomas Ramos, l'arrière des Bleus, repositionné en demi d'ouverture pour ce match, qui a tenté de mettre les siens devant au tableau d'affichage.
Une pénalité à 50 mètres des poteaux qui vaut très cher et que le joueur du Stade toulousain a passé avec brio, permettant aux Bleus de venir à bout des Anglais dans cette rencontre serrée jusqu'au bout. Outre la victoire, toujours capitale dans ce duel entre deux rivaux historiques du rugby mondial, c'est également une très belle opération financière qu'a permis de faire Thomas Ramos avec son coup de pied réussi. Grâce à sa victoire dans ce "crunch" au scénario improbable, les coéquipiers d'Antoine Dupont, venu au stade pour les encourager, les Bleus terminent à la deuxième place de ce tournoi des Six Nations, juste derrière les Irlandais.
Un classement qui change tout, notamment financièrement, pour la Fédération française de rugby (FFR), qui récupère bien plus d'argent. Comme le rappelle Le Figaro, les primes du tournoi diffèrent beaucoup d'une place à l'autre et en passant devant l'Angleterre dans les dernières minutes du match, la France empoche pas moins de 2, 8 millions d'euros. Bien plus que les Anglais, qui repartent avec 2 millions dans les poches. Thomas Ramos a donc permis à sa fédération de récupérer 800 000 euros grâce à sa pénalité salvatrice en fin de match.
Une victoire qui fait du bien au moral, notamment pour Damian Penaud, qui a fêté ça avec un selfie de la victoire en compagnie de la belle Morgane et de deux autres stars de l'équipe. Une conclusion heureuse pour les Bleus, après un début de tournoi compliqué.