Après Kanye West et son défilé controversé, c'est Victoria Beckham qui est sous le feu des critiques. L'ancienne Spice Girl a présenté sa nouvelle collection lors de la Fashion Week de New York, ce dimanche 11 septembre, et les critiques sont mitigées. Une célèbre plume du DailyMail, la journaliste Sarah Vine, a regretté que la créatrice de 42 ans ait re-intégré des mannequins squelettiques dans son show.
Victoria Beckham, qui expliquait récemment qu'elle se trouvait trop dodue adolescente, a notamment fait appel aux services de la Néerlandaise Ondria Hardin, la Française Camille Hurel ou encore l'Argentine Mica Arganaraz ainsi qu'Iris Landstra. Les quatre modèles ont pour particularité principale d'avoir un tour de taille qui ne dépasse pas les 70 cm, soit moins que l'équivalent d'une taille zéro (l'équivalent du 32 français).
Une aberration quand on sait qu'il y a quelques années encore, les grandes marques ne descendaient pas en-dessous d'une taille 34... De quoi laisser présager du pire quant à l'avenir de la mode étant donné l'influence qu'elle peut avoir sur les femmes, qui mettent parfois leur santé en danger pour tenter de coller aux critères de beauté que la société tente d'imposer.
Sans surprise, les mannequins en question ont rapidement été soupçonnés d'anorexie en raison de leur extrême minceur. Pourtant, les jeunes femmes au visage émacié, n'ayant que "la peau sur les os" à en croire les internautes, se défendent sur les réseaux sociaux où elles ont publié des photos d'elles posant fièrement à côté d'une pizza ou sur le point de boire une bière. Dans l'espoir de faire illusion ?
Rappelons qu'en France, les députés ont adopté à la fin de l'année dernière une loi qui impose aux mannequins l'obligation de produire un certificat médical attestant qu'elles sont en bonne santé afin de pouvoir défiler, et que les photos de mannequins dont l'apparence corporelle aurait été modifiée doivent comporter une mention précisant qu'elles ont été retouchées.
Coline Chavaroche