Un numéro de Complément d'enquête était diffusé sur France 2 le 7 décembre dernier. Il était consacré à Gérard Depardieu, mis en examen pour viol en 2020. Dans celui-ci étaient diffusées des images sur lesquelles on aperçoit et entend l'acteur, alors en voyage en Corée du Nord pour tourner un film avec Yann Moix - tenir des propos choquants à l'égard d'une petite fille. Rapidement, Yann Moix affirmait sur TPMP que ces images ont été utilisées sans son accord.
Il était ensuite supposé que ces images furent trafiquées au montage. Maître Jérémie Assous, l'avocat de Yann Moix, l'affirmait, toujours sur le plateau de Touche pas à mon poste, tout en ajoutant que ce film tourné en Corée du Nord était à l'origine une oeuvre de fiction. Il venait pourtant d'y avoir un communiqué de France Télévisions dans lequel on apprenait que ce passage du Complément d'enquête sur Gérard Depardieu avait été authentifié par un huissier de justice : "Il n'y a aucun doute et aucune ambiguïté sur le fait que c'est bien la jeune fille à l'image qui est ciblée par les propos de Gérard Depardieu".
Malgré tout, cette hypothèse selon laquelle ces images de l'acteur - soutenu dans cette affaire par plusieurs personnalités dont certaines de ses ex-compagnes - en Corée du Nord ont été trafiquées refait surface ce vendredi 26 janvier, avec de nouveau la présence de Jérémie Assous, l'avocat de Yann Moix, sur le plateau de Touche pas à mon poste. "L'idée était de le filmer une personne totalement incontrôlable, très libre, dans le pays le plus fermé du monde. Gérard Depardieu jouait son propre rôle, c'est le contrat qui dit cela. On devait faire des mises en situation et grâce aux rushs, dans le cadre d'un montage, en faire une oeuvre de fiction. C'est ce qu'il s'est passé.", a-t-il déclaré, avant d'expliquer que le producteur Anthony Dufour a ensuite vendu ces images à Complément d'enquête, et que les images ont par la suite été "truquées".
Il explique enfin qu'il faudrait faire appel à "un expert en audiovisuel" et non pas à un huissier pour analyser les rushs.
Rappelons que Gérard Depardieu, qui est visé au total par trois plaintes pour viol et agression sexuelle, a vu tout récemment l'une d'entre elles être classée pour prescription. Il s'agit de celle de la comédienne Hélène Darras. Notifions également que la statue de l'acteur au Musée Grévin a été retirée, et qu'il pourrait aussi perdre sa légion d'honneur. Il a aussi été radié de l'Ordre national du Québec et de son titre de citoyen d'honneur de la commune d'Estaimpuis, en Belgique (pays où il s'était réfugié après tous ces événements).
On sait aussi que face au scandale, une de ses filles a décidé de quitter la France et l'Europe quelque temps pour pouvoir penser à autre chose et relâcher la pression.