Coup dur pour Hapsatou Sy. Si sur les réseaux sociaux elle apparaît tout sourire présentant de nouveaux projets entre la France et le Sénégal, ou un peu plus fâchée lorsqu'elle pousse des coups de gueule, il n'est toutefois pas question d'aborder la récente décision de justice qui la concerne. Il faut dire qu'il s'agit là d'un sujet qui fâche...
D'après les informations de nos confrères de L'Informé, la compagne de Vincent Cerutti, lui aussi dans la tourmente après des accusations d'agression sexuelle, a été déclarée en faillite personnelle par le tribunal de commerce de Nanterre le 23 février dernier et ce pour une durée de 10 ans. Elle est donc, actuellement, dans l'incapacité de gérer une entreprise durant toute une décennie.
L'affaire concerne Résilience productions, la société en charge d'encaisser les cachets télévisuels d'Hapsatou Sy, entre autres. La boîte est en liquidation judiciaire depuis 2021 et accuse un passif de près de 600 000 euros. La business woman est accusée d'avoir commis "de graves fautes de gestion" du fait notamment de "ne pas avoir tenu de comptabilité". La justice lui reproche également d'avoir "détourné tout ou une partie de l'actif de Résilience productions" en le cédant à Atypic Beauty World, une autre de ses sociétés. Cet actif, un stock de produits d'une valeur de 118 600 euros, n'a jamais été payé. Aussi, le fisc enregistre une créance de plus de 220 000 euros auprès de Résiliences productions. 40 000 euros de loyers impayés, plus de 50 000 euros de cotisations Urssaf, presque 35 000 euros auprès de la société d'espaces de coworking Wojo...
Mais, de son côté, la maman d'Abbie et Isaac, tous les deux nés de ses amours avec Vincent Cerutti, pointe du doigt une "condamnation disproportionnée" et révèle avoir fait appel. "Cette société a été liquidée en mon absence car je ne pouvais pas la gérer en raison de problèmes de santé", assure-t-elle à L'Informé, faisant référence à son état de santé qui s'était dégradé après les propos chocs d'Eric Zemmour à son égard, qualifiant son prénom d'"insulte à la France", et pour lesquels l'homme politique avait été condamné. Elle a été en arrêt maladie pendant plus d'un an.
Mais ce n'est pas tout : Hapsatou Sy, d'après nos informations, aurait déposé plainte contre Christian Hart de Keating, le mandataire liquidateur de Résilience productions, qui n'aurait pas répondu à ses demandes de contact pendant la procédure et qui ne l'aurait pas incluse dans l'affaire. Elle attend également la levée de l'exécution provisoire de ce jugement qu'elle trouve "ubuesque".
Elle aurait saisi le premier président de la Cour d'appel pour faire lever l'exécution provisoire, tout en faisant appel.
Hapsatou Sy a également publié une vidéo sur sa page Instagram dans la soirée de ce jeudi légendée : "Évidemment que je vais répondre ! "Je vous ai dit, vous ne gagnerez jamais. À bon entendeur." Elle y évoque ses nombreuses difficultés en tant qu'entrepreneure...
Toujours d'après L'Informé, l'animatrice télé est également confrontée à d'autres soucis dans sa carrière d'entrepreneuse. Sa société Atypic Beauty World a été condamnée en décembre dernier à version plus de 15 000 euros d'impayés à SFR. En juin 2023, c'est son entreprise Cellules Actives, spécialisée dans le conseil, qui a été condamnée à verser 18 000 euros à la société de soins du visage Hydrafacial France, à cela se sont même ajoutés 10 000 euros de dommages et intérêts. Ceci à cause d'une prestation non effectuée pour la marque. "Il s'agit d'un litige d'ordre personnel. J'ai été court-circuitée et j'ai refusé de poursuivre la prestation", se défend celle qui, par le passé, a déjà été confrontée à des dettes financières importantes, des liquidations judiciaires et même des décisions de justice lui interdisant la gestion d'entreprises durant plusieurs années.
Mais rien n'arrête cette entrepreneuse-née. En septembre dernier, Hapsatou Sy a lancé une nouvelle société de conseil en communication baptisée Le bureau des fourmis. "L'idée est de reprendre des conférences liées à l'entrepreneuriat, et proposer un peu d'événementiel", précise-t-elle. En raison de son statut actuel de faillite personnelle, c'est son père qui en est officiellement gérant. Elle attend avec impatience le jugement en appel.