Via son compte X - anciennement Twitter -, Jacques Cardoze a révélé avoir été victime d'une agression dans le métro. Il a accusé son confrère de Quotidien, Jean-Michel Apathie, d'être à l'origine de l'incident.
"A cause de cette fake news de Jean-Michel Apathie, un homme menaçant, les yeux exorbités, me poursuivant dans la rame jusqu'à me coincer dans une banquette, voulait me convaincre que l'Assemblée nationale est tenue par les 'sionistes'. Il appuie son raisonnement sur cette chronique qui soutient que Yaël Braun-Pivet (qui a porté un pin's en soutien à Israël au lendemain du 7 octobre) doit être exclue au même titre que le député qui a sorti le drapeau palestinien", a écrit celui qui a été critiqué pour avoir dévoilé la vidéo de l'attaque du fourgon dans l'Eure.
Problème, la chronique incriminée de Jean-Michel Apathie a été diffusée dans Quotidien le vendredi 31 mai, soit au lendemain de l'agression de Jacques Cardoze. Ce dernier a été invité à s'en expliquer dans Touche pas à mon poste le lundi 3 juin sur C8. Face à Cyril Hanouna, l'ex-présentateur de Complément d'enquête a reconnu avoir "commis une erreur".
"Je le dis aujourd'hui en direct, j'ai lié directement mon agression à l'intervention de Jean-Michel Apathie parce qu'il est intervenu deux fois dans la semaine pour dire tout et son contraire. Mardi, il dit que Yaël Braun-Pivet a raison, qu'elle applique le règlement de l'Assemblée nationale, et vendredi, il dit qu'elle a tort... Je me suis emmêlé les pinceaux entre mardi et vendredi", a expliqué le chroniqueur de TPMP dont l'enquête sur France Télévisions pose problème à C8.
Jacques Cardoze a ensuite dévoilé ses échanges avec Jean-Michel Apathie. "D'entrée de jeu, il m'attaque et me dit : 'Je serais toi, je ne serais pas à l'aise si j'étais dans une émission qui prend fait et cause pour le parti d'Eric Zemmour'. Je lui dis : 'Pourquoi tu me dis ça ?! 'Bah enfin, tu sais très bien, parce que si le Rassemblement national en est aujourd'hui à 30%, c'est grâce à Zemmour...", a-t-il relaté.
Il a affirmé que le chroniqueur de Yann Barthès lui avait demandé "trois choses". "La première, c'est qu'il me dit : 'J'aimerais bien que tu n'en parles pas à TPMP'. La deuxième, c'est : 'J'aimerais bien que tu retires le lien entre ton agression, que je déplore, et ce que j'ai fait à l'antenne'. Alors j'ai dit : 'Tu as raison, je me suis emmêlé les pinceaux entre ta chronique de mardi et celle de vendredi'. Donc acte, je l'ai fait et il n'y a pas de problème", a-t-il détaillé.
"En revanche, il reprend exactement les termes qui ont été développés par Politis et par d'autres dans la journée de mercredi et qui sont repris par mon agresseur. Donc je considère que c'est quand même un gros risque...", a conclu Jacques Cardoze.