Ce mercredi soir, M6 lançait une nouvelle émission appelée Aidons nos fermes, qui met à l'honneur le monde agricole et les difficultés qu'il rencontre. C'est Marie Portolano qui a été choisie pour incarner ce programme. Alors enceinte de sept mois au moment du tournage, l'animatrice n'avait pas pu se déplacer jusqu'aux exploitations des éleveurs. Ce sont donc eux qui sont venus à elle, dans une ferme pas très loin de la région parisienne.
L'épouse de Grégoire Ludig y a notamment fait la connaissance de Stéphane, un éleveur de vaches accompagné de son fils Dorian, 18 ans. Et ce dernier a expliqué qu'il s'agissait là d'une véritable histoire familiale. "L'exploitation a été créée il y a 65 ans. Mes parents avaient l'exploitation. Ils ont démarré avec une vache et un petit coin de terrain et ils se sont développés progressivement. J'ai repris l'exploitation en 2002. J'ai continué l'activité laitière et suite à ça, on a rencontré des difficultés..., a-t-il avoué, faisant notamment référence au prix du lait qui a chuté et l'a empêché de rembourser ses emprunts. À ce moment-là, je dois prendre la décision de vendre le troupeau... Donc, ce n'est pas une petite décision parce que j'ai un fils passionné de vaches. Pour Dorian, la ferme est tout à ses yeux", a-t-il expliqué à Marie Portolano.
Il ne faut pas péter les plombs...
L'héritage de la ferme était donc plus que jamais en danger et, à cela, se sont rajoutés de lourds problèmes personnels. "À la suite de ça, leur mère est partie... Il faut trouver des solutions. Il faut faire face aux enfants. Il ne faut pas péter les plombs parce que tu te retrouves tout seul. À cette époque-là, j'ai perdu quelques kilos...", s'est-il souvenu. Alors dans une véritable impasse, Stéphane avait même songé au pire. "Si je n'avais pas eu mon copain Samuel qui était là, je ne serais plus là. Jour et nuit il m'a écouté, psychologiquement, il m'a appuyé", a confié l'agriculteur en larmes. Une histoire poignante qui a beaucoup ému Marie Portolano, laquelle a également laissé couler quelques larmes.