Le 19 décembre, Vincent Cassel sera à l'affiche du film L'Empereur de Paris, dans lequel il reprend le costume de Vidocq devant Olga Kurylenko, Patrick Chesnais et Fabrice Luchini. Avant cela, l'acteur de 51 ans passe par la case médias pour en assurer la promotion. C'est en discutant de l'autodidacte et marginal Vidocq avec Raphaël Enthoven pour le magazine L'Officiel que Vincent Cassel s'est un peu lâché et a livré quelques confidences.
Il est notamment question de drogue. Si Vincent Cassel ne parle pas de son rapport aux drogues récréatives, il ne cache pas avoir un jour fait un trip sous ayahuasca, une puissante drogue hallucinogène. "Tu es réveillé mais la moindre oscillation de tes pensées ouvre la porte à des visions. C'est complètement flippant, pas du tout rigolo !", explique le comédien pour qui ce n'est "pas la drogue pour aller faire la fête". C'est en travaillant sur l'adaptation de Blueberry que la star a goûté à l'ayahuasca, au contact de chamans. "Mais depuis, non, je ne l'ai pas refait. Et l'idée de recommencer me fait même peur", assure-t-il.
Vincent Cassel explique aussi que l'usage de certaines drogues l'a fait réfléchir et poussé "à moins accepter les ordres". "C'est en prenant des acides que, pour la première fois, j'ai regardé mon père en me demandant : 'Mais qu'est-ce qu'il est en train de me raconter ?'", raconte le jeune marié et chéri de Tina Kunakey, trente ans de moins que lui.
De son père Jean-Pierre Cassel, dont il ne veut pas parler depuis sa mort en 2007, il en est pourtant question. Et la confidence est plus que touchante. "Mon père devait jouer dans Mesrine mais il est mort pendant le tournage, lâche-t-il. Il devait interpréter mon père, donc celui de mon personnage, atteint d'un cancer, tu imagines ? Je lui ai dit : 'Tu te sens capable de jouer ça ?' Il m'a répondu : 'Et comment !' Il pouvait être beaucoup plus cynique que les gens l'imaginent..." C'est Michel Duchaussoy qui incarnera finalement le père de Jacques Mesrine, rôle qui vaudra à Cassel le César du meilleur acteur.
Interview à retrouver en intégralité dans L'Officiel, numéro de novembre 2018.