C’est la troisième collaboration entre Louis Garrel et Vincent Cassel et si les deux premières ont été couronnées de succès, il se pourrait bien que ce soit la même chose avec leur prochain film. Ce mercredi 11 décembre sort dans les salles Saint-Ex, un film consacré à la vie du célèbre pilote et écrivain français Antoine de Saint-Exupéry, dont le rôle est joué par le mari de Laetitia Casta. Avant ce projet, les deux hommes ont collaboré pour la première fois dans le film à succès Mon Roi, de Maïwenn, avant une apparition conjointe dans la superproduction à la française, Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan, aux côtés d’Eva Green et Romain Duris.
Si Louis Garrel et Vincent Cassel sont aujourd’hui bons amis, ce n’a pas toujours été le cas. Invités de l’émission C à vous ce lundi soir, les deux hommes ont profité de leur présence pour évoquer leurs débuts chaotiques. Visiblement, avant de faire la connaissance de l’acteur de 41 ans, l’ex de Monica Bellucci, bientôt papa à 58 ans avec la belle Narah, avait l’habitude de l’imiter pour le tourner en ridicule. “Avant de le connaître, j’avais tendance à me moquer un peu. Je ne le connaissais pas et tous les gens qui connaissaient Louis me disaient : “Mais, tu dois rencontrer Louis, je pense que tu vas beaucoup l’apprécier’.” C’est donc avec le film de Maïwenn que les deux hommes vont faire connaissance et une belle amitié va naître. “On a eu un dîner avant le tournage et on ne s’est jamais quitté”, ajoute Vincent Cassel.
“Il imitait très mal le style de film dans lequel je jouais, qui étaient des films qui ne parlaient que d’amour, dans un appartement, à boire du vin dans des bols en automne”, précise Louis Garrel avec humour. Interrogé par Madame Figaro le 6 décembre dernier, l’acteur qui a une fille adoptive de 16 ans avec Valeria Bruni-Tedeschi évoquait déjà sa relation particulière avec Vincent Cassel. “Nous sommes devenus amis, et on se dispute souvent dans la vie parce qu’on ne se ressemble pas du tout. C’est aussi cela qui est enrichissant dans une amitié”, avant d’expliquer qu’il aimerait bien le mettre en scène en temps que réalisateur, mais qu’il a tout de même quelques réserves : “J’aurais un peu peur de l’ennuyer, parce que j’imagine qu’il a besoin qu’un metteur en scène soit sûr de lui pour le diriger, or, je suis le plus grand des douteurs…”