Vladimir Poutine continue de faire couler de l'encre en raison de sa relation avec l'ancienne gymnaste olympique Alina Kabaeva. L'ex-athlète de 38 ans serait enceinte de son troisième enfant d'après des sources proches de celle qu'on surnomme la "première maîtresse de Russie". Une rumeur qui intervient alors qu'elle figure désormais dans la liste des personnalités visées par des sanctions de l'Union européenne dans le cadre de la guerre en Ukraine.
Vladimir Poutine aurait été choqué de découvrir que sa jeune compagne non officielle est de nouveau enceinte. Le leader russe de 69 ans a déjà deux filles nées de son mariage passé avec Lioudmila, Katerina et Maria. Le reste de sa vie conjugale depuis 2013 et la révélation de son divorce n'est qu'une accumulation de suppositions.
D'après les spéculations, le président de la Fédération de Russie est déjà père de deux garçons nés en 2015 puis en 2019. Selon la chaîne d'information en continu General SVR Telegram, Alina Kabaeva attendrait un nouvel enfant non prévu. Le média ajoute que d'après les images du chef d'Etat, il semblerait très déprimé et accuserait le coup de cette nouvelle. Il est vrai que le contexte du conflit armé avec l'Ukraine n'est pas propice à l'accueil d'un nouvel enfant. Il a aussi révélé des problèmes cardiaques de Poutine, déjà objet d'inquiétudes sur la maladie de Parkinson ou un cancer.
Les rumeurs sur la vie privée de Vladimir Poutine ne servent pas seulement à alimenter les rubriques potins, loin de là. En effet, Alina Kabaeva fait désormais partie des personnes qui sont visées par des mesures internationales, face à l'invasion de l'Ukraine orchestrée par la Russie, comme le sont les filles légitimes du président. Car si elle est l'élue du coeur de l'autocrate, elle est aussi influente dans la machine de propagande du pays : elle est devenue membre du parlement russe entre 2007 et 2014, représentant le parti de droite Russie Unie, puis du National Media Group, puissant groupe de médias du pays.
Cette révélation intime survient le jour de la parade du 9 mai en Russie qui célèbre la victoire contre le nazisme. Deux mois et demi après le début de l'offensive chez son voisin ukrainien, les combats se concentrent dans le Donbass (est), la Russie ayant dû revoir à la baisse son ambition de prendre le pays face à une résistance acharnée des Ukrainiens, armés par les Occidentaux, précise l'AFP. Le président russe s'efforce de placer le conflit en Ukraine dans la droite ligne de 1945, qualifiant sans cesse l'adversaire de néonazi.