Depuis qu'elle a fait irruption dans le paysage musical français en 2007 avec le tube Je veux, Zaz est devenue une star et cartonne partout dans le monde, comme en témoigne sa tournée de 271 dates ! De quoi lui donner le sourire et du baume au coeur après un parcours difficile.
Dans les pages de Public, Zaz revient ainsi sur son adolescence et le chemin peu rassurant qu'elle prenait. On découvre qu'elle était une enfant à "haut potentiel" mais qu'elle n'était pas vraiment accro aux bancs de l'école... "En fait, je l'ai découvert il y a trois ans. Un pote m'a passé un livre sur les surdoués. Je déteste ce terme alors je n'ai pas voulu le lire pendant longtemps, puis je m'y suis mise et j'ai fini par faire les tests. Je les ai bâclés, je n'y croyais pas. Et finalement, on m'a dit que j'étais haut potentiel, relate-t-elle. Ça a été un choc de l'apprendre."
Zaz, qui a fait son come-back musical avec le disque Effet miroir et le premier single Qué vendrá, ajoute que plus jeune elle était aussi "hyper empathique" et que "c'était compliqué à l'école" car elle mimait alors les comportements des autres. "Il y a eu des moments, je n'arrivais plus à sortir de chez moi parce que les émotions dans la foule, c'était trop compliqué à gérer. Je captais tout et ça devenait une torture", jure-t-elle. Mal à l'aise avec les autres, elle était aussi en conflit avec ses professeurs. "J'avais envie d'apprendre mais dès que je posais des questions, on me disait que j'étais insolente. Je me suis fait virer plusieurs fois. En plus, j'ai besoin de bouger, je ne supporte pas de rester assise longtemps. (...) Avant, je me mettais dans des états terribles si je ne comprenais pas. Aujourd'hui, je me sens plus apaisée", ajoute-t-elle.
Nul doute que la musique et la scène ont remédié à ce besoin d'agitation !
Thomas Montet
L'interview de Zaz est à découvrir dans Public, dans les kiosques le 15 mars 2019.