Absent depuis le match face à Caen le 24 septembre dernier, Zlatan Ibrahimovic manque à son PSG qui ne gagne plus en Ligue 1. Ce qui manque au Z, en revanche, c'est sa famille. Une famille qui lui rendra la retraite bien plus facile comme il l'a confié lors d'une longue interview au Guardian.
Victime d'une talalgie, une inflammation du talon, le buteur parisien n'a pas foulé une pelouse depuis le 24 septembre dernier. Résultat, le PSG patine en Ligue 1, son succès retentissant face au FC Barcelone en Ligue des champions sonnant comme un feu de paille. Loin des joutes du championnat national, Zlatan Ibrahimovic s'est confié au Guardian, une interview exceptionnelle pour celui qui se fait rare dans les médias.
À 32 ans, l'homme est plus proche de la fin que des débuts de sa carrière. Alors, quid de la retraite ? Et bien le Suédois n'a qu'une hâte : raccrocher les crampons pour se consacrer à sa famille, sa compagne Helena Seger et leurs deux enfants, Maximilian et Vincent. "Lorsque vous jouez au football, vous passez beaucoup de temps dans les hôtels et vous manquez beaucoup de choses. Mon fils aîné a 8 ans. Le plus jeune en a 6. Ce n'est pas comme si j'avais été avec eux tous les jours de leur vie. Je veux être un bon père famille et je veux arrêter quand je serai au top", confie-t-il. C'est donc loin des prés verts que l'on retrouvera l'un des joueurs les plus spectaculaires de ces dernières années.
Et fidèle à sa réputation de grande gueule que certains qualifient d'arrogante, Zlatan Ibrahimovic balance un petit scud à tous ses détracteurs qui ne prédisaient pas un tel destin au gamin qu'il était : "Comment ce punk de Rosengard [un quartier de la ville de Malmö, NDLR] a-t-il fait pour en arriver là où il est aujourd'hui ? Personne ne croyait en moi. Tout le monde me 'crachait' dessus. Ils pensaient que je n'irais pas très loin avec ma grande gueule. Ils me croyaient complètement fou. Mais j'avais raison et mes rêves de gosse ont fini par se réaliser. J'en suis là aujourd'hui."