"Aider des gens à se sentir mieux" : Olivier Véran lâche la neurologie pour une autre spécialité de la médecine qui n'a rien à voir

La carrière d'Olivier Véran n'a pas commencé en politique, mais ses choix de vie l'ont amené vers les postes les plus prestigieux. Avant d'être porte-parole du gouvernement jusqu'en janvier dernier, celui qui est actuellement député au sein de la majorité présidentielle a occupé le poste de ministre des Solidarités et de la Santé. Dans sa première vie, le natif de Saint-Martin-d'Hères (Isère) a été un neurologue réputé, qui était notamment présent en décembre 2013, au moment de l'arrivée au sein de l'hôpital de Grenoble de l'une des plus grandes stars du sport.

En effet, Olivier Véran assurait des consultations au sein de l'établissement lorsque Michael Schumacher y a été transporté en urgence il y a plus de dix ans maintenant. "C'était tellement exagéré. Il y a même un journaliste étranger qui s'est déguisé en curé pour entrer dans sa chambre", a raconté l'homme politique de 43 ans au journal Closer, avant d'ajouter : "Voyant l'ampleur que prenait son hospitalisation, j'ai demandé à mon service de neurologie de ne rien me communiquer sur son dossier médical."

Une profession qu'il a mis de côté pendant plusieurs années, mais à en croire les informations du Figaro, Olivier Véran compte bien revenir à ses premières amours. S'il n'envisage pas de quitter la politique pour autant, l'ancien ministre d'Emmanuel Macron envisage de reprendre des études pour changer de spécialité médicale. Exit la neurologie donc et place à la médecine esthétique, comme l'indiquent nos confrères. Pour se faire, l'homme politique s'est rendu à la Clinique des Champs-Élysées et doit désormais obtenir trois diplômes de la faculté de santé de Créteil (Val-de-Marne).

Pour Olivier Véran, qui a fait un discours émouvant à ses enfants Romain et Nina il y a quelques semaines, c'est une manière d'aider "des gens à se sentir mieux dans leur peau, dans leur corps", à se "réparer après une maladie", comme il le précise au Figaro. L'ancien ministre du gouvernement d'Élisabeth Borne a précisé que la médecine lui manquait.