Mardi 21 mars 2023, Pascal Praud était aux commandes d'un nouveau numéro de L'heure des pros, sur CNEWS. Le présentateur de 58 ans est une fois de plus revenu sur le sujet brûlant de l'actualité : la réforme des retraites. Et elle a pris un nouveau tournant depuis le recours du gouvernement à l'article 49.3. Des étudiants se sont mêlés à la grève. L'un d'eux était présent dans le programme, ce qui a permis au compagnon de Catherine de dire le fond de sa pensée.
Une centaine d'étudiants a pris possession du campus de Tolbiac (dans le 13e arrondissement) depuis le 20 mars 2023. Ils souhaitent à leur tour se mobiliser contre les réformes de retraite et la présidence de l'établissement constate de nombreuses dégradations comme l'a rappelé Pascal Praud. "On a l'impression qu'on a affaire à des manifestants professionnels", a-t-il fait remarquer avant de lancer un magnéto avec un jeune homme expliquant notamment qu'ils ont l'impression de ne pas être écoutés par le gouvernement, comme lors du confinement. Les bloqueurs seraient des "jeunes gens plutôt aisés, proches des idées de l'ultra-gauche. Un mélange de jeunesse désoeuvrée, mais aussi d'étudiants. Le tout dirigé par des mouvements d'ultra-gauche appelés Antifa", a précisé le journaliste Amaury Bucco.
C'est sidérant
Rémy Perrad, délégué national uni, était présent sur le plateau afin d'évoquer cette situation. Il a assuré que 90% des étudiants aimeraient travailler tranquillement. Mais ils ne peuvent pas le faire, le campus étant bloqué. "Une des étudiantes a demandé aux manifestants de sortir de l'amphithéâtre et s'est fait insulter copieusement. Ils mènent une terreur idéologique à l'université. D'ailleurs, tous ceux qui occupent l'université ne sont pas tous étudiants à Tolbiac", a notamment souligné le jeune homme. Et de regretter que la direction ne réagisse pas. Il a ensuite expliqué que des professeurs étaient de plus en plus menacés de mort pour des propos tenus dans les cours. Et d'évoquer une "terreur intellectuelle" qui règne à cause de cette minorité. "On a des élus étudiants, dans les conseils de faculté par exemple, qui ont déposé des motions contre l'écriture inclusive", a-t-il ajouté.
"C'est sidérant", a alors réagi Pascal Praud dans un premier temps quand l'étudiant a fait savoir qu'ils pouvaient être saqués s'ils ne pratiquaient pas l'écriture inclusive. "Quel scandale ! Personne ne dit rien. La ministre des universités qui ne sert à rien. Qu'elle aille à Tolbiac. Qu'on vire les gens qui demandent l'écriture inclusive. Qu'il ne soit pas permis d'enseigner si on s'exprime en écriture inclusive', s'est-il ensuite indigné. Et de faire remarquer qu'il n'était pas invité sur le service public pour en parler.