Alors que le procès se profile pour Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme Delphine en décembre 2020, certains témoignages pourraient être dévastateurs pour lui. Dévoilés par RMC Story le 7 novembre dernier, les récits des femmes qui l'ont fréquenté après la disparition de son épouse ne le présentent pas sous son meilleur jour. Loin de là...
Et notamment l'une d'entre elles, surnommée Sandra dans l'émission, et qui l'aurait rencontré via les réseaux sociaux à la suite de la médiatisation de son histoire, avant de démarrer une romance virtuelle avec lui. La jeune femme, remontée, ne l'épargne pas en effet et livre des détails glaçants. "Il avait des femmes en ligne tous les soirs et il rigolait avec elles", a-t-elle affirmé auprès de nos confrères. "Il les appelait. Et il se vantait que pour lui, c'était un peu comme ses prétendantes. C'était son harem", a-t-elle accusé.
Avant de rappeler la façon dont il parlait de sa vie avec Delphine Jubillar, dont il était séparé depuis quelques mois avant sa disparition inexpliquée. "Chez lui, c'était techno à fond, et rap US. Il recevait des potes, prenait l'apéro. Il vivait sa meilleure vie. Il disait qu'il s'était senti bridé par une femme pendant des années. Et il ne voulait pas que ça recommence", explique-t-elle.
"Les gens qui parlaient étaient des jaloux"
Pour rappel, l'infirmière s'était volatilisée en pleine nuit. En signalant sa disparition le lendemain, Cédric Jubillar avait raconté qu'elle était sortie promener les chiens mais n'était pas rentrée. Une version mise à mal par les différentes lessives, notamment de draps, qui ont été faites pendant la nuit, et par les propos du fils du couple. Âgé de 6 ans au moment de la disparition de sa maman, celui-ci avait raconté avoir entendu une dispute entre ses parents, et avait orienté les policiers sur la piste du meurtre.
Les policiers... et toute l'opinion publique, qui avait suivi cette affaire, très médiatique. Mais pas question pour Cédric Jubillar de céder à la pression des centaines d'internautes persuadés qu'il est coupable de ce meurtre qu'il a toujours nié. "Il disait qu'il envoyait des gens sur les réseaux sociaux, en sous-marin, pour recueillir tous les propos à son encontre. Il disait que, comme ça, il allait pouvoir porter plainte pour diffamation. Que comme ça il finirait de payer sa maison", s'est en effet rappelée Sandra, qui avait été choquée par ce genre de propos. "Pour lui, les gens qui parlaient étaient des jaloux. Je me suis demandé : jaloux de quoi ? Tu viens de perdre ta femme, tu ne sais pas où elle est... Franchement... ", a-t-elle raconté dans le reportage.
Pour rappel, Cédric Jubillar a également partagé sa vie avec une certaine Séverine, soupçonnée un temps de complicité de meurtre avant qu'elle ne soit entièrement blanchie. Celle-ci avait accusé son ancien amant de lui avoir avoué le meurtre de sa compagne. Pour le moment, alors que l'enquête vient seulement de se terminer, Cédric Jubillar est en attente du procès et présumé innocent.