Les habitants du Haut-Vernet espéraient une tout autre finalité. Le 30 mars 2024, des ossements du petit Émile qui s'était mystérieusement volatilisé en juillet dernier ont été retrouvés par une promeneuse à proximité du hameau devenu tristement célèbre. Pour rappel l'été passé, le garçonnet était venu passer quelques jours de vacances chez ses grands-parents maternels. Echappant à leur vigilance, ce dernier était depuis introuvable.
Alors que les autorités avaient employés de grands moyens pour le retrouver, c'est une habitante de la commune qui a découvert le crâne du petit garçon au cours d'une promenade orchestrée au dessus du Haut-Vernet. Auprès de nos confrères de BFMTV samedi dernier comme l'a notifié Le Parisien ce 10 avril, elle a accepté de briser le silence pour se remémorer cette terrible journée. Contre toute attente, la retraitée a affirmé que sa maison avait été perquisitionnée au lendemain de sa macabre découverte.
Ses pensées vont avant tout aux parents du petit Émile, Colomban et Marie, unis dans la douleur. "Je suis épuisée mentalement et physiquement par tout !", a indiqué celle qui n'oubliera probablement jamais cette "chose" qu'elle a vu. Ce jour-là vers midi, un temps hésitante à l'idée de sortir, cette dernière décide finalement de s'aérer en orchestrer une nouvelle randonnée en plus d'un pique-nique.
Connaissant parfaitement la région, la promeneuse a l'habitude de vadrouiller sans montre ni portable. La sportive affirme emprunter un chemin avec du dénivelé fréquenté "surtout en été" alors qu'elle n'y a pas mis les pieds depuis plusieurs semaines. Au cours de sa marche, cette femme d'une soixantaine d'années tombe alors sur un crâne "blanc tout propre" qui a seulement les "dents du haut" restantes. Très rapidement et non sans émotion, elle fait le lien avec la disparition d'Émile. "Je pleure, puis je me calme", explique l'habitante.
Voulant dans un premier temps laisser les ossements à leur emplacement, elle finit par s'en emparer craignant qu'ils ne disparaissent : "Si on attend, la montagne n'est plus la même". Faisant fi du vent et des éboulements, cette dernière s'empare de deux sacs plastique pour emporter sa trouvaille fortuite : "Je me dis : vite, vite, vite. Il faut que je ramène la chose et les gendarmes vont trouver le coupable (...) l'enquête va enfin avancer". Ayant prévenu les gendarmes dès son retour, elle assurera neuf heures d'audition en plus de leur dévoiler le lieu de la découverte...