En mars 2022, Lio s'est confiée sans filtre à nos confrères de Télé-Loisirs sur l'un des drames de sa vie. La chanteuse a raconté avoir "été violée par un proche de la famille quand [elle] avait 10 ans à l'arrière de la voiture de [ses] parents". "Digitalement. Tranquillement, pendant que mes parents conduisaient, à côté de ma petite soeur qui avait 3 ans. Jamais personne n'a nommé ça un viol et moi, je me suis rendu compte il y a deux ans que j'ai été violée. J'ai mis ce mot-là dessus. Et depuis rien ne va", avait-elle détaillé. Alors qu'elle n'avait jamais donné l'identité de son violeur, nos confrères du Parisien et de Libération ont annoncé vendredi 15 mars, en se basant sur une interview du média belge Max, qu'il s'agissait de son beau-père, Alberto Nogueira. Une version également reprise par Purepeople en date du samedi 16 mars et qui n'est plus valable ce jour.
"Il y a deux ans, Lio racontait avoir été violée à l'âge de 10 ans, par 'un proche de la famille' dont elle n'avait pas donné le nom. Cette fois, la chanteuse et comédienne nomme un autre homme qu'elle accuse : son beau-père, le musicologue Alberto Nogueira, avec lequel sa mère vivait depuis qu'elle était toute petite et qui est le père de sa soeur Helena Noguerra, de sept ans sa cadette", a écrit Le Parisien. Au média Max, Lio a déclaré : "J'ai découvert il y a deux ans que j'ai été violée à l'âge de 10 ans. Avant, je disais juste 'c'est un gros balourd, ami de mes parents, qui a profité de moi, pendant 40 minutes'". Lio a pris la parole hier soir, samedi 16 mars, sur Instagram afin de mettre les points sur les i et de rétablir sa vérité.
"Suite à la publication hier, dans Le Parisien et Libération, reprenant de manière erronée mes propos tenus dans le magazine belge Max, je tiens à mettre les points sur les i", a-t-elle débuté sur un message posté sur son feed. Elle a ajouté : "J'ai été violée. J'étais à l'arrière de la voiture. Le volant étant à l'avant, ce n'est évidemment pas mon beau-père qui a pu commettre ce viol." C'est ensuite que Lio a finalement donné l'identité de son agresseur. "C'est un de ses amis qui travaillait dans la même entreprise. Je raconte d'ailleurs cet épisode dans Pop model", a précisé l'interprète de Banana Split. Et de conclure avec ironie : "J'ai d'autres bananes à peler avec mon beau-père mais ce n'est pas ici que je le ferai. Merci pour votre sororité car les faits sont là. Lio."
Dans son interview publiée samedi 16 mars dans Max, elle s'est également exprimée sur son "combat de tous les jours". "Grâce à cette nouvelle génération de féministes, j'ai été un phénix, mais je n'ai pas encore fini. Ça prend toute une vie. Et tant qu'on ne s'aime pas, on n'aime pas les autres. Tant qu'on ne se fait pas confiance... Pourquoi je suis si méfiante, que j'ai tant de pare-feu, que je me prépare comme à un combat de krav maga à chaque fois que je vais dehors ? Comprenez bien...", a-t-elle détaillé. Et de renchérir lasse : "Ma vie est un combat de tous les jours. Il y a des matins pour me lever et faire un café, c'est la fin du monde. Parce qu'une enfance avec un beau-père incestueux – je n'ai pas peur de le dire aujourd'hui – m'a aussi éloignée de ma soeur, parce que mon beau-père est son père. Tout ça ne finit jamais." C'est d'ailleurs ce passage qui a fini de semer la confusion dans les médias au sujet de l'identité du violeur de la chanteuse.
Suite à la prise de parole de Lio sur Instagram, Le Parisien et Libération ont respectivement publié un message en guise de mise à jour. "Edit du samedi 16 mars : ce papier a été mis à jour pour éviter toute confusion après les précisions de Lio sur Instagram à propos du viol dont elle a été victime à l'âge de dix ans. Celle-ci précise que 'ce n'est pas son beau-père qui a pu commettre ce viol, mais un de ses amis qui travaillait dans la même entreprise'", ont corrigé nos confrères du Parisien. Et Libération d'afficher une "mise à jour" sur son papier publié le 15 mars dernier : "Actualisation ce samedi 16 mars à 18h25 avec le post Instagram de Lio qui affirme que contrairement à 'la publication hier dans le Parisien et Libération, reprenant de manière erronée [ses] propos tenus dans le magazine belge Max, [...] ce n'est évidemment pas [son] beau-père qui a pu commettre ce viol. C'est un de ses amis qui travaillait dans la même entreprise'".