Après ses deux enfants, Archie (4 ans) et Lilibet (2 ans), nés de son mariage avec son épouse Meghan Markle, sa carrière militaire est sans doute ce qui rend le plus fier le prince Harry ! Partie intégrante de l'armée, de la fin de ses études jusqu'à sa démission en 2015, le fils de Charles III est même parti en Afghanistan entre 2007 et 2008. Heureux dans ce milieu où il était (quasi) anonyme après une adolescence difficile, le jeune homme s'était épanoui sur le terrain avant qu'une faille de sécurité l'oblige à rentrer.
Un journal américain avait en effet révélé sa localisation, mettant en péril sa sécurité, celle de tous ses coéquipiers et même celle de la famille royale face aux Talibans. Mais si son retour forcé l'avait agacé fortement, le jeune homme, aujourd'hui âgé de presque 39 ans, avait surtout remarqué que personne, dans la famille royale, ne lui a vraiment posé de questions. Et selon ses confidences dans un documentaire, sorti ce mercredi sur Netflix, c'est seul qu'il a vaincu ses traumas.
"Ce n'était pas un sujet de discussion", se souvient-il d'abord, avant d'expliquer que le souci pour lui, déjà traumatisé par la mort de sa mère Lady Diana en 1999, était plus global que cela. "Le plus gros problème, pour moi, c'était que personne ne pouvait vraiment m'aider. Je n'avais pas de structure, de réseau ou d'expert qui pouvait m'expliquer ce qui n'allait pas avec moi. Malheureusement, comme la plupart d'entre nous, je considérais que la thérapie était uniquement réservée à ceux qui ne peuvent plus se lever, en position foetale. Et c'est ce que je veux voir changer", serine-t-il aujourd'hui.
Et c'est d'ailleurs pour cela que le trentenaire a aujourd'hui créé les Invictus Games : ces Jeux Paralympiques entre vétérans blessés offrent aux soldats la possibilité de se parler, d'échanger et d'oublier leur traumatisme à travers le sport. Une mission importante pour lui et qui le rend particulièrement fier : "Je suis le papa de deux jeunes enfants, j'ai deux chiens, je suis un mari... mais je suis surtout le créateur et le parrain des Invictus Games", l'entend-on dire dans le documentaire.
Qui prouve que malgré les brouilles, les soucis et les tensions, à travers cette activité, Harry a bien trouvé sa voie...