Marina Carrère d'Encausse est en couple avec un Antoine Mesnier, un médecin généraliste de profession. Le 5 septembre dernier, l'échographiste et animatrice de télé se confiait sur France Inter au sujet de la maladie de Charcot dont souffre son compagnon, une pathologie neurodégénérative dont l'espérance de vie moyenne est de trois à cinq ans...L'animatrice du Magazine de la santé proposera d'ailleurs le mardi 26 septembre prochain, sur France 5, un documentaire sur la fin de vie et le droit de mourir intitulé Fin de vie : pour que tu aies le choix. Il y sera d'ailleurs, entre autres, question du quotidien de son compagnon et de celui d'autres malades. Au micro de Léa Salamé, elle déclarait : "La maladie de Charcot n'a pas empêché notre amour, ça le rend encore plus intense, essentiel, parce qu'on n'a pas de temps à perdre. Mais commencer une histoire en parlant 'd'aide', de 'fin de vie', est compliqué."
Dans le dernier numéro de TV Grandes chaînes, Marina Carrère d'Encausse se livre sur ce combat qu'elle mène pour son compagnon. Sur cette belle histoire d'amour, Marina confie que ça semble "un peu fou" et décrit Antoine comme "un mec très touchant et séduisant." "J'ai d'ailleurs réfléchi pendant quelque temps, mais elle s'est imposée comme une évidence. On s'est lancé dans cette histoire d'amour avec l'avenir devant nous, et on ne sait pas ce qu'il nous réserve", assure-t-elle. Et de poursuivre sur la distance qui les sépare puisqu'ils ne vivent pas sous le même toit. "Nous nous voyons tous les quinze jours. Il vit au Pays basque, tandis que moi, je travaille à Paris. On ne passe pas notre temps à penser qu'un jour la maladie sera plus forte, on la laisse de côté", insiste Marina Carrère d'Encausse.
Faire bouger les mentalités sur la fin de vie
Avec son documentaire, cette dernière assure vouloir "faire bouger les mentalités sur la fin de vie." Elle se souvient d'ailleurs de leur rencontre symbolique en mars 2022 : "Quand nous nous sommes rencontrés, il venait me proposer de réaliser un documentaire sur la fin de vie. Atteint lui aussi de cette maladie, il voulait faire changer la loi française. A l'époque, le documentaire ne s'était pas fait, mais quand j'ai décidé d'en réaliser un, je lui ai demandé d'y participer. Et il a accepté. Je mène aussi ce combat pour lui." Depuis, les proches de l'animatrice du Magazine de la santé ont rencontré Antoine qu'ils apprécient. "Ça se passe très bien. J'ai des enfants très simples, et qui acceptent mes choix. Ils n'ont pas essayé de me dissuader", indique-t-elle toujours à nos confrères. Le quotidien de la chroniqueuse est quelque peu compliqué ces derniers temps, notamment avec le décès, en août dernier de sa mère, l'historienne Hélène Carrère d'Encausse, première femme à la tête de l'Académie française et grande spécialiste de la Russie.