François Berléand revient de loin. Le comédien qui sera prochainement dans le feuilleton de France 2 Disparition inquiétante s'est confié sur un traumatisme survenu durant son enfance, qu'il porte encore sur lui. À nos confrères de TV Grandes Chaînes, le comédien de 71 ans a expliqué qu'il avait la phobie des oiseaux. La faute au film d'Alfred Hitchock, Les Oiseaux, qui lui a laissé un souvenir traumatisant. Mais pas que... L'acteur a raconté qu'après avoir regardé le long-métrage sorti en 1963, il a été heurté par un pigeon. Et c'est de là qu'est parti son traumatisme qui ne l'a plus jamais quitté. "Depuis, j'ai vu plusieurs psys, mais je ne peux toujours pas les supporter", a fait savoir celui qui jouera aux côtés de Julie Gayet dans le prochain feuilleton de France 2. Dans ce dernier, François Berléand prête ses traits à Yves, atteint d'Alzheimer, qu'il décrit comme "un personnage de respiration". Si le mari d'Alexia Stresi a accepté de jouer ce rôle avec plaisir, il a toutefois été contrait d'être "doublé" par un autre comédien lors d'une scène... avec la présence d'oiseaux.
En 2020, François Berléand jouait dans la pièce Par le bout du nez, au théâtre Antoine à Paris. Pour les besoins du rôle, le comédien incarnait un célèbre psychiatre appelé pour venir en aide au président de la République fraîchement élu, joué par François-Xavier Demaison. Un rôle de composition pour ce papa de quatre enfants. Au micro de Cultures Médias sur Europe 1, le 12 février 2020, le comédien a évoqué son expérience malheureuse avec un psychiatre lorsqu'il était enfant.
Lorsqu'il avait 11 ans, soit un an après son expérience traumatisante avec les oiseaux, son père lui a dit qu'il est le fils de l'Homme invisible, en référence à la série télévisée. Un jour, il est arrivé en classe complètement nu, convaincu d'être réellement invisible. François Berléand consulte alors un pédopsychiatre. "Ma mère m'avait dit que je passerais des tests donc, pour moi, les tests étaient des jeux", avait-il expliqué. Lorsque le psy lui a demandé de se lever et de mettre sa main droite sur sa jambe gauche, il n'a pas compris. "Il n'avait pas dit 'Jacques a dit' donc je n'ai pas mis ma main droite sur ma jambe gauche", s'est-il remémoré. Envoyé au collège Saint-Barbe pour être encadré par des professionnels, François Berléand a raconté avoir commencé à "sombrer, littéralement".