Françoise Hardy est décédée le 11 juin dernier. Alors qu'elle laisse derrière elle un catalogue impressionnant de tubes au succès parfois planétaire, la chanteuse qui était atteinte d'un cancer du pharynx était aussi la propriétaire de nombreux biens à Paris et en Corse. Une fortune amassée au fil de sa carrière et qui revient intégralement à son fils unique, Thomas Dutronc. Alors qu'il effectue en ce moment la tournée des médias pour la promotion de son nouvel album Il n'est jamais trop tard, l'homme s'est confié sur ce lourd héritage à nos confrères du Figaro, ce samedi 14 septembre.
A la question de l'héritage musical et de ses nouvelles fonctions d'ayant droit sur l'intégralité des musiques de sa mère, l'homme de 51 ans répond sans sourciller : "Je vais surtout essayer de mettre en valeur son héritage musical. On en parle avec Étienne Daho qui connaît tout ça tellement mieux que moi." Et d'ajouter : "On va faire des choses. Pour l'instant, je vais me concentrer sur ma tournée. On essaie de lui rendre hommage, évidemment. Je ne sais pas encore comment, ce n'est pas facile." Une chose est sûre, le fils de Jacques Dutronc, dont il a donné des nouvelles, et de l'interprète de Tous les garçons et les filles ne risque pas de profiter de cet héritage comme d'un business juteux. Un point sur lequel sa mère, très admirative de la carrière de son fils, ne devait probablement pas douter.
Quelques jours après la mort de la chanteuse, les médias avaient été nombreux à s'intéresser à l'héritage qu'allait recevoir son unique fils Thomas Dutronc. "Elle a tout organisé comme beaucoup de gens qui se savent condamnés à moyen-long terme. Elle a donné la nue-propriété, c'est-à-dire les murs de tous ses biens immobiliers, à son fils, et elle garde l'usufruit. Ce qui coûte cher puisqu'il y en a à peu près pour 6 millions d'euros de biens immobiliers", avait à l'époque expliqué Fabien Lecoeuvre, chroniqueur musical, sur le plateau de Touche pas à mon poste. Une fortune colossale qui semble déjà peser sur les épaules de Thomas Dutronc.
En effet, dans le Figaro, celui qui vit désormais en Corse avec son amoureuse s'est confié sur les problèmes de paperasse auxquels il doit faire face. Et lorsque le journaliste du quotidien lui demande s'il est déjà sollicité, ce dernier répond : "Oui, beaucoup. C'est un peu une montagne qui me tombe dessus, avec des problèmes juridiques et notariaux." Pas de quoi inquiéter pour autant le beau brun qui préfère clôturer le sujet d'un "Mais c'est comme ça".