Panayotis Pascot a décidé de se livrer sans tabou aucun. À 25 ans, l'humoriste passé par l'émission Quotidien avait des choses à dire et les a coucher sur papier, à travers les pages de son ouvrage autobiographique La prochaine fois que tu mordras la poussière. Un ouvrage édité par Stock qui paraît ce mercredi 23 août et qui promet d'émouvoir tous ses lecteurs.
Pour cause, Panayotis y évoque des sujets très personnels comme sa relation compliquée avec son père aujourd'hui décédé ou encore son homosexualité, l'un des thèmes forts de son livre. C'est ainsi la première fois que Panayotis Pascot parle publiquement de son orientation sexuelle, laquelle a été dure a accepté comme il le révèle lui-même. Panayotis a même au départ complètement "rejeté ses pulsions" nous apprend Kevin Boucher, journaliste au Parisien qui a déjà lu le bouquin. À tel point qu'il a eu "des aventures avec des filles pour essayer de devenir hétérosexuel". Sans succès puisque, et le jeune humoriste l'explique vraisemblablement avec sincérité, il rencontrait alors des problèmes d'érection.
C'est petit à petit, et difficilement, que Panayotis s'est finalement autorisé à être homosexuel. Dans La prochaine fois que tu mordras la poussière, il raconte ce long parcours qui l'a mené à avoir "des premières relations amoureuses et sexuelles avec un partenaire du même sexe", nous apprend encore Le Parisien ce mercredi 23 août. Un parcours grandement semé d'embûches qui l'a fait plonger en dépression. "Ses premières prises de médicaments pour tenter de se soigner, les conséquences aussi sur sa vie intime, ces troubles érectiles...", notre confrère a-t-il listé comme troubles que Panayotis a notamment rencontrés.
J'en suis fier autant qu'il me fait peur
Sur Instagram, pour annoncer la sortie de son livre au début du mois de juillet dernier, le jeune homme n'avait pas caché son émotion. "Il y a 4 ans je commençais à écrire sur des thèmes qui me sont chers. Et au fil des insomnies, ces lignes se sont transformées en un livre. Il sort dans moins de deux mois. Il est dans la continuité du spectacle mais aborde des sujets plus intimes. J'en suis fier autant qu'il me fait peur. Et dans deux mois, il ne sera plus à moi...", écrivait-il.